dimanche 24 août 2014

Ma balade autour du château de Vysherad !

Mon temps étant enfin venu, nous sommes partis faire le tour des remparts de cette immense forteresse dominant le versant opposé de la cathédrale. Mon maître en a profité pour faire quelques clichés le temps fugace d'une éclaircie. D'après leurs expressions, la vue plongeante sur la vieille ville révélée par ce rayon de soleil providentiel devait être sacrément belle car je l'entendais aussi mitrailler avec son appareil photo Canon, gentil et précieux cadeau offert de bon cœur par les mamans de mon meilleur pote, Youki le magnifique.



En parlant de copains, cette ville en est remplie, ils se promènent pour la plupart libres comme l'air et semblent tous très bien éduqués. Par contre, la majorité des races croisées dans la ville étaient des chiens de combat genre pittbull ou amstaff mais toujours de petite taille. Lors de notre balade au milieu des fortifications, nous avons débarqué au milieu d'un festival de hippies avec nombre de stands de thé, de maté, de massages relaxants, le tout arrosé d'une pincée de harékrishna comme on en voyait dans nos rues dans les années 70.



Une bonne centaine, voire plus, de babas cools assis en rond comme à Woodstock, et, comme un miracle au milieu de la tempête, deux magnifiques chiens loups tchécoslovaques qui me regardaient fixement pendant que je passais avec mes maîtres devant eux. Pas besoin de vous dire que je n'en menais pas large sous leur regard inquisiteur. Mon chef n'a pas osé déranger les gens qui les accompagnaient alors que je sentais bien qu'il crevait d'envie d'aller les toucher et les caresser mais pour une fois, il m'est resté fidèle. Nous avons encore tourné un petit moment au milieu de ces allumés sortis de la machine à voyager dans le temps de HG Wells avant de rentrer dans notre base à l'hôtel. 
Mes coquins de proprios m'ont encore laissée toute seule pour aller dîner à la terrasse de l'hôtel Jalta situé presque en face du Narodni Muséum qui se trouve être un genre de Louvre à la sauce tchèque. Un traditionnel Wienerschnitzel pour lui (il se croit encore avec sa grand-mère allemande) et une goulasch servie dans une miche de pain vidée pour l'occasion pour elle. Ils ont bien mangé d'après leur mine réjouie et repue lors de leur retour de leur escapade nocturne. Il ne manque plus que le petit tour dans le parc près de la station de métro pour que je me vide un peu avant la longue nuit de sommeil qui nous attend. En effet, nous partons demain pour la capitale de l'Autriche, Vienne et ses fameux peintres du Jugendstil, j'ai nommé Egon Schiele (peintre préféré de mon chef lors de son adolescence) et de son ami, plus connu du grand public, Gustav Klimt. 
À demain donc pour d'autres tribulations de la meute à Vovo. 

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