lundi 25 août 2014

Départ de Prague pour arriver à Vienne, capitale de l'ancien Empire austro-hongrois

En raison du soleil éclatant qui régnait très tôt ce matin, mon maître se dépêcha de se lever et m'emmena faire ma sortie matinale derrière les fortifications du château. 
Avant de me sacrifier pour le rituel immuable de la pose pour les photos, il me détacha de la laisse et me laissa gambader et humer toutes les odeurs des copains passés ici avant moi. 


Plutôt que de courir dans tous les sens comme une dératée, j'ai préféré cette fois prendre mon temps pour analyser la moindre effluve canine qui se présentait à mes naseaux. Il m'a prise en photo (pour changer !) avant de me rappeler pour me remettre cette damnée laisse autour de mon pauvre petit cou de pauvre petite chienne, j'ose quand même pas dire malheureuse car ce n'est pas vrai du tout.

 
Faut bien se poser en victime de temps en temps, non ? En temps que chien, ça marche à tous les coups. Les humains se font toujours avoir et on en tire soit des caresses, soit des friandises. Comme quoi ça fait pas de mal de tirer sur la corde des sentiments de nos maîtres. 
À peine la promenade terminée, nous sommes revenus chercher la patronne qui en avait profité pour faire les valises afin que nous puissions partir assez tôt pour avaler les 4h de voiture prévues pour arriver jusqu'à Vienne. Le petit déjeuner vite envoyé, la voiture chargée et la note payée, nous sommes partis de Prague à 10h15 au grand contentement de mes artistes et j'ai pu enfin m'endormir calmement, bien installée sur ma banquette arrière. 
Je fus soudain réveillée par beaucoup de bruit qui provenait de la très mauvaise qualité du tablier de l'autoroute que nous empruntions et des secousses violentes provoquées par les innombrables fissures à peine rafistolées qui parsemaient la voie de droite. Mes proprios se croyaient entrain de traverser la faille de San Andréa à chaque coup de boutoir qu'encaissait notre pauvre carrosse. Ils commençaient à se demander si leur voiture de construction française n'allait pas tout simplement rendre l'âme à force d'être secouée comme un prunier à la récolte. Heureusement la voie de gauche étant dans un meilleur état, notre conductrice réussit à atténuer les bruyantes secousses en l'utilisant plus souvent. 
La frontière autrichienne atteinte, nous avons dû nous arrêter pour acheter une vignette de 10 jours pour avoir le droit d'utiliser les autoroutes du pays. 

Le reste du trajet se passa au milieu de deux camions sur une route nationale jusqu'à une vingtaine de kilomètres de l'hôtel où nous pûmes aller plus vite grâce à une autoroute, enfin !


Mon maître a choisi un établissement sur l'île du Danube, en face de buildings super modernes constituant la UNO City (cité de l'ONU). Un des quatre sièges de l'ONU. Et donc, comme précité, au bord du beau Danube bleu. Plutôt vert que bleu d'ailleurs, mais on ne va pas chipoter. 


La chambre à peine investie, ils ont vidé et rangé leurs affaires avant de se changer pour partir voir à quoi ressemble cette ville dont on leur a tant parlé. J'ai pu les accompagner même si j'ai eu la torture de devoir porter cette abominable muselière que je déteste tant pendant les dix minutes qu'à duré le trajet des 6 stations en métro. Nous sommes sortis à la place de la Suède pour aller directement en direction du Hofgarten et de ses bâtiments impériaux. Mes globe-trotteurs étaient ravis par la magnificence  de cette architecture et se sont arrêtés à la terrasse du café Demel (fondé en 1786) pour boire un excellent chocolat chaud viennois. Ils ont continué par faire un tour au milieu des bâtiments impériaux plus impressionnants les uns que les autres et finalement ont décidé de rentrer se coucher tôt pour préparer leur journée marathon de demain. 



Je sens que je vais rester longtemps dans la chambre ces prochains jours car je les entends préparer les visites de plusieurs musées dans lesquels je suis toujours interdite d'entrée. Tant qu'ils ne m'oublient pas, je les laisse se faire plaisir, comme ça ils sont plus agréables et plus permissifs et donc j'en profite. Pas folle la guêpe ! Nous sommes tous trois bien fatigués par cette belle et agréable journée de fin du mois d'août et allons dormir particulièrement vite et bien. Je vous retrouve tous dès demain pour de nouvelles tribulations de ma meute en vacances estivales. 

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