Rebelotte du programme d'hier, lever aux aurores avec promenade matinale le long du Kaiserwasser sur l'île du Danube pendant que mon maître se démenait pour trouver le bon angle des photos qu'il prenait grâce à son appareil photo Canon et le trépied pliable acheté à Wuppertal lors de leur voyage après le décès de sa maman.
Le ciel immaculé lui permettait de faire des clichés qui seront sûrement publiés dans leur album Ifolor qui trônera à côté des autres albums de vacances de leur bibliothèque. Mon inspection des odeurs rencontrées en chemin terminée, il m'a ramenée dans la chambre où je sentais que j'allais passer toute la matinée pendant qu'ils visiteront leurs deux musées au programme de leur journée, le Leopold et le MUMOK.
Ils sont revenus fatigués, pour changer, et n'ont pas demandé leurs restes que déjà ils dormaient d'un sommeil profond afin de récupérer un minimum d'énergie pour terminer leur programme de dernier jour à Vienne. À 18h précises, nous sommes partis tous les trois pour le centre historique, en direction du Hofburg et de la station principale des calèches et de leurs fiacres. Ils furent assez désappointés de constater que c'était l'heure de pointe et qu'aucune de ces voiturettes tractées par deux chevaux n'était libre pour eux avant de longues minutes. Le chef détestant attendre, nous partîmes à pied pour aller voir le fameux Hôtel de Ville (Rathaus) devant lequel se dressait un énorme écran faisant face à une multitude de chaises alignées au cordeau.
Ayant repéré l'enseigne du Wiener Ratskeller, ils décidèrent d'y rentrer pour dîner en souvenir des excellents repas pris dans celui de Brême, de Lübeck et d'Innsbruck. Les caves de l'hôtel de ville sont toujours très réputées dans les zones de langue allemande. C'est un peu comme nos anciens buffets de gares suisses en plus typiques et surtout nettement plus anciens. Un Wienerschnitzel englouti avec bonheur plus tard, mes coquins de maîtres me réservèrent une surprise de taille en me faisant monter avec eux dans une calèche tirée par deux superbes chevaux hongrois. Nous fîmes un tour de quarante minutes avec commentaire historique et didactique en allemand avec un fort accent slave. Ma maîtresse était ravie de ce moment particulièrement romantique dans la ville qui a vu naître Marie-Antoinette, la femme de Louis XVI. La balade à travers les belles rues de cette ville immensément riche leur laissera un souvenir impérissable, à sentir la multitude d'émotions qui les a traversés.
C'est donc épuisés mais heureux que nous pourrons quitter cette splendeur architecturale. Car malgré le fait que nous n'ayons jamais croisé Rex, le regard des gens sur moi était le plus souvent attendri sauf pour les porteuses de burka et leur mioches qui criaient d'horreur en me voyant. Je ne veux pas paraître raciste, mais si nous les dérangeons autant que ça, que viennent-ils faire chez nous alors ?
Le retour dans la chambre fut agréable et mes fans seront obligés d'attendre un peu pour les photos car même si j'ai eu encore assez de force pour vous narrer les événements de cette dernière journée marathon, ma maîtresse, elle, s'est endormie du sommeil des justes. Vous devrez donc patienter un jour de plus pour profiter des illustrations. Bonne nuit mes amis et à demain à Salzbourg et son fameux hôtel Sacher qui nous hébergera le temps d'une nuit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Je serais ravie de lire vos commentaires