vendredi 29 août 2014

Arrivée dans la ville qui a vu naître Mozart

Pour la première fois depuis plusieurs jours, mes deux amours de maîtres ont traîné un peu au lit ce matin. C'est elle qui s'est sacrifiée pour me sortir faire mes besoins matinaux dans le parc juste derrière l'hôtel. Je dois avouer que pour ces vacances, ils ont particulièrement bien choisi les établissements hôteliers malgré la limite tarifaire qu'ils s'étaient fixée. Que ce soit à Dresde, Berlin, Vienne ou même le très fameux Sacher ici à Salzbourg, nous avons dormi dans d'excellentes conditions et l'emplacement géographique était toujours parfait pour profiter pleinement du peu de temps passé dans chaque ville.
Nous avons commencé le trajet en voiture par 45mn de bouchons citadins, comme on les connaît bien chez nous, avant de sortir du centre de Vienne. La voix de notre GPS s'est affolée, pendant toute cette traversée, à vouloir nous faire éviter ces bouchons détectés par le satellite. A un tel point, que notre conductrice décida de ne plus l'écouter délirer pour se focaliser sur la bonne direction à suivre, l'autoroute A1 pour Linz puis Salzbourg. Bien concentrée sur la route, elle ne s'arrêta que le temps de faire le plein d'essence et continua d'une traite jusqu'au but final de la journée, le Sacher Hotel. 
Elle a tellement bien conduit, que je n'ai rien remarqué jusqu'à ce qu'on soit arrivé à destination. Sur place, à peine sortis de la voiture, nous avons été accueillis par un concierge en livrée avec chapeau qui nous souhaita gentiment la bienvenue. Même moi, j'ai été saluée avec entrain ce qui n'est pas pour me déplaire. Un autre concierge s'est employé à vider la voiture de nos valises et sacs avant d'aller la parquer dans un endroit privé. Ma maîtresse adore ce genre de service que ne fournissent que les hôtels de très haut standing. Quant à lui, on croirait voir Charlie lors de sa visite de la chocolaterie de Willy Wonka. Le sourire béat et les yeux brillants, il n'arrêtait pas de s'exclamer : " trop cool". Ils prirent des photos de leur chambre sous tous les angles avant de faire le tour de tous ces petites attentions destinées au bien-être des clients. Pendant qu'ils s'amusaient comme des gosses dans un magasin de jouets, je pris possession de la corbeille recouverte d'une moelleuse couverture qui était là pour moi et me mis à mon aise. Je commençais à peine à me rendormir qu'ils décidèrent de descendre faire un tour. Une averse soudaine et très puissante nous empêcha pendant une dizaine de minutes de sortir de l'hôtel avant de disparaître aussi soudainement qu'elle était apparue. Cette accalmie nous permit de faire une balade le long de la Salzbach, puis dans la vieille ville, avant de faire un arrêt au café Bazar situé à côté de notre prestigieux hôtel. Ils sacrifièrent encore une fois à la tradition locale de la boisson chaude maison chapeautée du célèbre et non moins traditionnel Schlagobers (crème fouettée). Café pour elle et chocolat pour lui.  
La journée étant déjà plus que bien entamée, nous sommes montés nous poser un moment avant le dîner du soir qu'ils avaient réservé au restaurant rouge de l'hôtel Sacher. Je n'ai pas eu la permission de les accompagner cette fois et je les ai attendus longtemps avant qu'ils ne daignent revenir me nourrir. Je dois vous avouer que j'ai très faim aujourd'hui et que cette gamelle fut plus que bienvenue. Quelques biscuits, avalés comme dessert en récompense de ma bonne tenue de ces derniers jours plus tard, le chef m'a vite emmené faire mon dernier petit tour des besoins obligatoires avant d'aller rejoindre sa compagne adorée dans leur bon lit. Il ne me reste plus qu'à m'endormir moi aussi après cette avant-dernière étape de nos vacances 2014. Il sera bien temps d'en faire le bilan quand on sera de retour dans nos pénates. Avant cela, il nous reste la dernière étape de demain à Sankt Anton au Bergschlössl Hotel situé au pied de la Kandahar, fameuse piste de ski de descente presque aussi célèbre que la Streif de Kitzbuehl. Bonne nuit à tous mes fans qui ont la patience de me suivre sur mon blog. Faites de beaux rêves dans le creux de votre oreiller. Votre dévouée vovo !

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