mardi 19 août 2014

Bansin et la mer baltique

Mardi matin, dernières heures passées à Berlin au grand désespoir de mon maître qui serait bien resté beaucoup plus longtemps, mais comme il n'est pas tout seul, il aida sa compagne à rassembler et ranger toutes leurs affaires, ragaillardi par le fait que la destination d'aujourd'hui se trouve encore dans son pays de bouffeurs de saucisses et qu'en plus, ça se trouve au bord de la mer. 
Le trajet ne fut entrecoupé que par un seul arrêt pipi pour moi pendant qu'ils en profitaient pour s'empiffrer de jambon saumoné et de Käsebrötchen sur le parking d'Aldi. 
Il y eu un petit moment de stress et de panique, ponctué d'engueulade entre eux à cause d'une déviation d'après ce que j'ai pu en comprendre, même si je ne sais absolument pas ce que ça veut dire. Le principal, c'est qu'ils savent toujours de quoi ils parlent mes maîtres. 
Finalement, nous sommes arrivés dans cette petite station balnéaire de l'ancienne RDA, toute coquette et bien peuplée d'indigènes exclusivement. Malgré la température de 20 degrés à peine, les touristes sont nombreux à déambuler le long de la Strandpromenade où se trouve notre hôtel et notre chambre avec vue sur la mer. Les affaires à peine déballées et rangées dans l'armoire, nous sommes allés voir à quoi ressemblait la plage autorisée aux chiens et j'aurai bien voulu courir et montrer à ceux qui étaient sur place qui était le nouveau chef de la place, moi en l'occurrence, mais mon maître ne m'a pas détachée. D'après lui, j'étais trop excitée et je devais me calmer avant de pouvoir revenir. Nous avons continué à faire le tour du village puis sommes rentrés pour dîner. Je n'ai pas le droit de les accompagner dans la salle à manger de notre hôtel, donc me voilà coincée dans la chambre à attendre qu'ils aient fini pour qu'enfin je puisse moi aussi manger de bon cœur. 
Je ne sais pas pourquoi, mais je suis comme mon chef, je mange beaucoup plus en vacances qu'à la maison. 
Voilà, quand ma maîtresse aura le temps, elle mettra les images suivantes. Bonne nuit et à demain les copains !

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