Nous sommes peut-être de retour dans nos pénates, mais pour autant, nos vacances ne sont pas encore terminées. En effet, mes maîtres ont eu la très bonne idée de me prendre avec eux pour leur visite du bord du lac et de la vieille ville. Ils s'amusaient à continuer à faire les touristes. Lui portait son appareil photo sur sa très petite bedaine comme le font tous ces visiteurs d'un jour qui engluent les spots intéressants de toutes les cités d'Europe. Quant à moi, je n'ai pas eu le droit de me tremper dans les fontaines de la place du Molard. Mes maîtres ne voulaient pas attirer tous les regards des nombreuses personnes qui cassaient la croûte au soleil. Finalement notre promenade à la mode touristique a duré plus de trois heures et c'est avec plaisir et fatigue que nous sommes tous trois rentrés dans notre royaume. Nous étions tellement cuits que nous avons tous dormi avant que le soleil ne se couche pour nous réveiller, presque en même temps, une heure plus tard. Il faisait sacrément faim et je savais que je devais encore attendre qu'ils aient terminé de s'être rempli la panse avant qu'un des deux ne prennent la peine de s'occuper de moi en préparant ma gamelle tant attendue. Finalement, je n'ai pas eu à attendre si longtemps que ça pour avoir ma pitance.
Vivement demain pour découvrir le programme que mes gentils proprios m'auront concocté.
J'espère surtout qu'on croisera enfin un de mes copains du quartier parce que jusqu'à présent, je n'ai revu que ma copine et voisine Furball et l'autre voisin, le petit Max. Ils font partie de mes adorateurs et aiment me faire des bisous. Je les aime bien, moi aussi. Même si je joue toujours la grande snob blasée, je préfère les grands comme moi, j'y peux rien, c'est viscéral. On se court après comme des cinglés et ça nous éclate. Avec les petits, c'est plus compliqué. Leurs maîtres sont toujours stressés et nous envoient des ondes pas très agréables dès qu'ils nous voient. Sauf pour ceux qui nous connaissent, bien sûr!
À demain chers lecteurs, j'ai le grand plaisir de vous annoncer que mon maître est ok pour que je continue à relater mes tribulations alors même que les vacances sont terminées et qu'ils auront repris leur occupation professionnelle respective à 100% dès la semaine prochaine. Je vais essayer de continuer à bien vous divertir avec toutes les genferei que mon maître et moi ne manquerons pas de croiser tôt ou tard. Votre dévouée reporter restera donc sur le pont pour vous apporter des pépites d'histoires genevoises.
Vovo ne voyage plus. Elle enquête maintenant.
mardi 2 septembre 2014
dimanche 31 août 2014
Snif, les vacances à l'étranger c'est fini !
Après plus de dix heures de sommeil, nous avons quand même réussi à nous lever très tôt afin de ne pas trop perdre de temps et de pouvoir éviter le maximum de bouchons et de voitures sur notre trajet de retour pour la maison. De toute manière, moi je m'en tape car je dors toujours bien profondément. Je suis bien confortablement installée sur ma banquette arrière personnalisée tout spécialement pour moi par ma gentille et attentionnée maîtresse.
Je me suis réveillée dès que la voiture a arrêté son moteur et qu'on s'est parqués pour faire la pause indispensable. J'ai été très surprise de constater que nous étions déjà à Bienne, ville que je connais. Mes maîtres et moi, nous nous sommes dégourdis les jambes et pattes respectives avant qu'ils ne s'attablent à une terrasse de bistro pour boire quelque chose. Moi je n'avais qu'une envie, arriver enfin à la maison pour pouvoir vérifier notre appartement et tous ses alentours avec mes sens olfactifs super développés.
Finalement notre conductrice eut le nez fin en évitant toute surcharge de trafic autour de l'aérodrome de Payerne qui organisait son monstre meeting aérien AIR14 de 4jours. Notre dernier bout d'autoroute se passa normalement et nous sommes enfin arrivés à notre home sweet home, fatigués mais heureux de ces merveilleuses trois semaines qui nous ont bien changé les idées. En rentrant, je sentais que notre gentil voisin était venu régulièrement s'occuper de nos végétaux et du courrier de mes maîtres. Pendant que je continuais de vérifier que rien n'avait changé de place dans notre royaume, mes coquins de proprios vidaient leur valises et sortaient toutes les petites choses qu'ils avaient achetées partout où nous étions passés. Ils étaient excités et heureux comme des gamins dans leur bac à sable.
On est quand même bien chez nous par ici, vous ne trouvez pas ? Il est temps maintenant de profiter de la dernière semaine de vacances de mes maîtres avant qu'ils ne reprennent leur train train quotidien. Je continuerai à vous narrer mes aventures pour autant qu'ils se bougent un peu et ne restent pas enfermés à regarder leur boîte à image qui parle.
À bientôt mes chers et assidus lecteurs, merci de suivre nos humbles aventures.
Votre dévouée reporter à 4 pattes, Vovo.
Je me suis réveillée dès que la voiture a arrêté son moteur et qu'on s'est parqués pour faire la pause indispensable. J'ai été très surprise de constater que nous étions déjà à Bienne, ville que je connais. Mes maîtres et moi, nous nous sommes dégourdis les jambes et pattes respectives avant qu'ils ne s'attablent à une terrasse de bistro pour boire quelque chose. Moi je n'avais qu'une envie, arriver enfin à la maison pour pouvoir vérifier notre appartement et tous ses alentours avec mes sens olfactifs super développés.
Finalement notre conductrice eut le nez fin en évitant toute surcharge de trafic autour de l'aérodrome de Payerne qui organisait son monstre meeting aérien AIR14 de 4jours. Notre dernier bout d'autoroute se passa normalement et nous sommes enfin arrivés à notre home sweet home, fatigués mais heureux de ces merveilleuses trois semaines qui nous ont bien changé les idées. En rentrant, je sentais que notre gentil voisin était venu régulièrement s'occuper de nos végétaux et du courrier de mes maîtres. Pendant que je continuais de vérifier que rien n'avait changé de place dans notre royaume, mes coquins de proprios vidaient leur valises et sortaient toutes les petites choses qu'ils avaient achetées partout où nous étions passés. Ils étaient excités et heureux comme des gamins dans leur bac à sable.
On est quand même bien chez nous par ici, vous ne trouvez pas ? Il est temps maintenant de profiter de la dernière semaine de vacances de mes maîtres avant qu'ils ne reprennent leur train train quotidien. Je continuerai à vous narrer mes aventures pour autant qu'ils se bougent un peu et ne restent pas enfermés à regarder leur boîte à image qui parle.
À bientôt mes chers et assidus lecteurs, merci de suivre nos humbles aventures.
Votre dévouée reporter à 4 pattes, Vovo.
samedi 30 août 2014
Dernières photos avant de retrouver le Jet d'eau
Bye bye Salzburg und Willkommen in Sankt Anton am Aarlberg
Nous avons tous trois dormi comme des loutres au milieu de l'hiver, bien confortablement installés dans nos couches respectives et ce, jusqu'à 8h30. Il faut nous comprendre, notre chambre étant tellement agréable avec son sol des toilettes chauffé et toutes ses petites attentions comme les fruits, les chocolats et les deux cubes de gâteau Sacher soigneusement emballés avec leur étiquette sur laquelle trône l'insigne de cette respectable et très ancienne institution autrichienne. Bref, le départ fut déchirant mais inéluctable car nous sommes déjà attendus à l'hôtel Bergschlössl de Sankt Anton am Aarlberg entre 15 et 18h aujourd'hui. La pluie tombant fortement à l'extérieur, nous avons attendu devant la réception calmement que les grooms nous apportent nos valises et multiples sacs de la chambre à la voiture qui nous attendait déjà dehors, tout près de l'entrée. C'est le chef qui s'est occupé de remplir et de ranger le coffre comme il l'entendait pendant qu'elle essayait de me mettre le harnais de sécurité que je dois toujours porter sur les longs trajets. Je déteste ça et fais toujours le maximum pour lui rendre la tâche difficile lors de cette corvée.
Le début du voyage fut pénible et chaotique car nous sommes restés englués dans des bouchons à la sortie de Salzbourg qui nous ont fait perdre au moins 45mn sur la durée prévue par le GPS. Les nombreuses averses et ralentissements pendant le reste du trajet, poussèrent notre émérite conductrice à décider de tirer jusqu'au but final de la journée.
La pluie s'était enfin arrêtée quand nous sommes enfin arrivés à destination, le chouquinet petit Bergschlössl Hotel situé au pied des pistes, entre deux stations de remontées mécaniques. Nous avons été très gentiment accueillis par la patronne habillée en habits traditionnels qui nous a montré notre suite au deuxième étage. Quel plaisir de pouvoir fureter dans une grande pièce contenant un énorme sommier tout rond autour duquel je peux tournicoter tant que je veux, ainsi qu'une gigantesque salle de bains avec baignoire pour géant, cabine de douche et deux lavabos. Pendant que mes maîtres s'émerveillaient de la splendeur de leur chambre, je cherchais désespérément la couche qui était sensée m'attendre dans un coin mais sans succès. Je me suis alors bien confortablement installée sur le moelleux tapis au pied du canapé faisant face au IMac qui sert de console multimédia.
Ils ont chacun pris un bain pour se détendre alors j'ai vite pu en profiter pour vous narrer nos tribulations de la journée grâce à l'ordinateur mis gracieusement à disposition. Je sens que nous n'allons pas faire les costauds ce soir et que nous allons très sûrement nous endormir bien tôt. En effet, le dernier bout de route jusqu'à notre appartement risque d'être plus que surchargé en ce dimanche de rentrée de vacances estivales. C'est pour cela qu'ils ont décidé de partir le plus tôt possible demain matin. Espérons que ça marche et que nous serons bien reposés pour cette dernière épreuve. À tous mes lecteurs, merci de votre patience, votre dévouée Vovo.
Le début du voyage fut pénible et chaotique car nous sommes restés englués dans des bouchons à la sortie de Salzbourg qui nous ont fait perdre au moins 45mn sur la durée prévue par le GPS. Les nombreuses averses et ralentissements pendant le reste du trajet, poussèrent notre émérite conductrice à décider de tirer jusqu'au but final de la journée.
La pluie s'était enfin arrêtée quand nous sommes enfin arrivés à destination, le chouquinet petit Bergschlössl Hotel situé au pied des pistes, entre deux stations de remontées mécaniques. Nous avons été très gentiment accueillis par la patronne habillée en habits traditionnels qui nous a montré notre suite au deuxième étage. Quel plaisir de pouvoir fureter dans une grande pièce contenant un énorme sommier tout rond autour duquel je peux tournicoter tant que je veux, ainsi qu'une gigantesque salle de bains avec baignoire pour géant, cabine de douche et deux lavabos. Pendant que mes maîtres s'émerveillaient de la splendeur de leur chambre, je cherchais désespérément la couche qui était sensée m'attendre dans un coin mais sans succès. Je me suis alors bien confortablement installée sur le moelleux tapis au pied du canapé faisant face au IMac qui sert de console multimédia.
Ils ont chacun pris un bain pour se détendre alors j'ai vite pu en profiter pour vous narrer nos tribulations de la journée grâce à l'ordinateur mis gracieusement à disposition. Je sens que nous n'allons pas faire les costauds ce soir et que nous allons très sûrement nous endormir bien tôt. En effet, le dernier bout de route jusqu'à notre appartement risque d'être plus que surchargé en ce dimanche de rentrée de vacances estivales. C'est pour cela qu'ils ont décidé de partir le plus tôt possible demain matin. Espérons que ça marche et que nous serons bien reposés pour cette dernière épreuve. À tous mes lecteurs, merci de votre patience, votre dévouée Vovo.
vendredi 29 août 2014
Arrivée dans la ville qui a vu naître Mozart
Pour la première fois depuis plusieurs jours, mes deux amours de maîtres ont traîné un peu au lit ce matin. C'est elle qui s'est sacrifiée pour me sortir faire mes besoins matinaux dans le parc juste derrière l'hôtel. Je dois avouer que pour ces vacances, ils ont particulièrement bien choisi les établissements hôteliers malgré la limite tarifaire qu'ils s'étaient fixée. Que ce soit à Dresde, Berlin, Vienne ou même le très fameux Sacher ici à Salzbourg, nous avons dormi dans d'excellentes conditions et l'emplacement géographique était toujours parfait pour profiter pleinement du peu de temps passé dans chaque ville.
Nous avons commencé le trajet en voiture par 45mn de bouchons citadins, comme on les connaît bien chez nous, avant de sortir du centre de Vienne. La voix de notre GPS s'est affolée, pendant toute cette traversée, à vouloir nous faire éviter ces bouchons détectés par le satellite. A un tel point, que notre conductrice décida de ne plus l'écouter délirer pour se focaliser sur la bonne direction à suivre, l'autoroute A1 pour Linz puis Salzbourg. Bien concentrée sur la route, elle ne s'arrêta que le temps de faire le plein d'essence et continua d'une traite jusqu'au but final de la journée, le Sacher Hotel.
Elle a tellement bien conduit, que je n'ai rien remarqué jusqu'à ce qu'on soit arrivé à destination. Sur place, à peine sortis de la voiture, nous avons été accueillis par un concierge en livrée avec chapeau qui nous souhaita gentiment la bienvenue. Même moi, j'ai été saluée avec entrain ce qui n'est pas pour me déplaire. Un autre concierge s'est employé à vider la voiture de nos valises et sacs avant d'aller la parquer dans un endroit privé. Ma maîtresse adore ce genre de service que ne fournissent que les hôtels de très haut standing. Quant à lui, on croirait voir Charlie lors de sa visite de la chocolaterie de Willy Wonka. Le sourire béat et les yeux brillants, il n'arrêtait pas de s'exclamer : " trop cool". Ils prirent des photos de leur chambre sous tous les angles avant de faire le tour de tous ces petites attentions destinées au bien-être des clients. Pendant qu'ils s'amusaient comme des gosses dans un magasin de jouets, je pris possession de la corbeille recouverte d'une moelleuse couverture qui était là pour moi et me mis à mon aise. Je commençais à peine à me rendormir qu'ils décidèrent de descendre faire un tour. Une averse soudaine et très puissante nous empêcha pendant une dizaine de minutes de sortir de l'hôtel avant de disparaître aussi soudainement qu'elle était apparue. Cette accalmie nous permit de faire une balade le long de la Salzbach, puis dans la vieille ville, avant de faire un arrêt au café Bazar situé à côté de notre prestigieux hôtel. Ils sacrifièrent encore une fois à la tradition locale de la boisson chaude maison chapeautée du célèbre et non moins traditionnel Schlagobers (crème fouettée). Café pour elle et chocolat pour lui.
La journée étant déjà plus que bien entamée, nous sommes montés nous poser un moment avant le dîner du soir qu'ils avaient réservé au restaurant rouge de l'hôtel Sacher. Je n'ai pas eu la permission de les accompagner cette fois et je les ai attendus longtemps avant qu'ils ne daignent revenir me nourrir. Je dois vous avouer que j'ai très faim aujourd'hui et que cette gamelle fut plus que bienvenue. Quelques biscuits, avalés comme dessert en récompense de ma bonne tenue de ces derniers jours plus tard, le chef m'a vite emmené faire mon dernier petit tour des besoins obligatoires avant d'aller rejoindre sa compagne adorée dans leur bon lit. Il ne me reste plus qu'à m'endormir moi aussi après cette avant-dernière étape de nos vacances 2014. Il sera bien temps d'en faire le bilan quand on sera de retour dans nos pénates. Avant cela, il nous reste la dernière étape de demain à Sankt Anton au Bergschlössl Hotel situé au pied de la Kandahar, fameuse piste de ski de descente presque aussi célèbre que la Streif de Kitzbuehl. Bonne nuit à tous mes fans qui ont la patience de me suivre sur mon blog. Faites de beaux rêves dans le creux de votre oreiller. Votre dévouée vovo !
Nous avons commencé le trajet en voiture par 45mn de bouchons citadins, comme on les connaît bien chez nous, avant de sortir du centre de Vienne. La voix de notre GPS s'est affolée, pendant toute cette traversée, à vouloir nous faire éviter ces bouchons détectés par le satellite. A un tel point, que notre conductrice décida de ne plus l'écouter délirer pour se focaliser sur la bonne direction à suivre, l'autoroute A1 pour Linz puis Salzbourg. Bien concentrée sur la route, elle ne s'arrêta que le temps de faire le plein d'essence et continua d'une traite jusqu'au but final de la journée, le Sacher Hotel.
Elle a tellement bien conduit, que je n'ai rien remarqué jusqu'à ce qu'on soit arrivé à destination. Sur place, à peine sortis de la voiture, nous avons été accueillis par un concierge en livrée avec chapeau qui nous souhaita gentiment la bienvenue. Même moi, j'ai été saluée avec entrain ce qui n'est pas pour me déplaire. Un autre concierge s'est employé à vider la voiture de nos valises et sacs avant d'aller la parquer dans un endroit privé. Ma maîtresse adore ce genre de service que ne fournissent que les hôtels de très haut standing. Quant à lui, on croirait voir Charlie lors de sa visite de la chocolaterie de Willy Wonka. Le sourire béat et les yeux brillants, il n'arrêtait pas de s'exclamer : " trop cool". Ils prirent des photos de leur chambre sous tous les angles avant de faire le tour de tous ces petites attentions destinées au bien-être des clients. Pendant qu'ils s'amusaient comme des gosses dans un magasin de jouets, je pris possession de la corbeille recouverte d'une moelleuse couverture qui était là pour moi et me mis à mon aise. Je commençais à peine à me rendormir qu'ils décidèrent de descendre faire un tour. Une averse soudaine et très puissante nous empêcha pendant une dizaine de minutes de sortir de l'hôtel avant de disparaître aussi soudainement qu'elle était apparue. Cette accalmie nous permit de faire une balade le long de la Salzbach, puis dans la vieille ville, avant de faire un arrêt au café Bazar situé à côté de notre prestigieux hôtel. Ils sacrifièrent encore une fois à la tradition locale de la boisson chaude maison chapeautée du célèbre et non moins traditionnel Schlagobers (crème fouettée). Café pour elle et chocolat pour lui.
La journée étant déjà plus que bien entamée, nous sommes montés nous poser un moment avant le dîner du soir qu'ils avaient réservé au restaurant rouge de l'hôtel Sacher. Je n'ai pas eu la permission de les accompagner cette fois et je les ai attendus longtemps avant qu'ils ne daignent revenir me nourrir. Je dois vous avouer que j'ai très faim aujourd'hui et que cette gamelle fut plus que bienvenue. Quelques biscuits, avalés comme dessert en récompense de ma bonne tenue de ces derniers jours plus tard, le chef m'a vite emmené faire mon dernier petit tour des besoins obligatoires avant d'aller rejoindre sa compagne adorée dans leur bon lit. Il ne me reste plus qu'à m'endormir moi aussi après cette avant-dernière étape de nos vacances 2014. Il sera bien temps d'en faire le bilan quand on sera de retour dans nos pénates. Avant cela, il nous reste la dernière étape de demain à Sankt Anton au Bergschlössl Hotel situé au pied de la Kandahar, fameuse piste de ski de descente presque aussi célèbre que la Streif de Kitzbuehl. Bonne nuit à tous mes fans qui ont la patience de me suivre sur mon blog. Faites de beaux rêves dans le creux de votre oreiller. Votre dévouée vovo !
jeudi 28 août 2014
Dernier jour chez le Kaiser Franz Josef et sa femme Sissi
Rebelotte du programme d'hier, lever aux aurores avec promenade matinale le long du Kaiserwasser sur l'île du Danube pendant que mon maître se démenait pour trouver le bon angle des photos qu'il prenait grâce à son appareil photo Canon et le trépied pliable acheté à Wuppertal lors de leur voyage après le décès de sa maman.
Le ciel immaculé lui permettait de faire des clichés qui seront sûrement publiés dans leur album Ifolor qui trônera à côté des autres albums de vacances de leur bibliothèque. Mon inspection des odeurs rencontrées en chemin terminée, il m'a ramenée dans la chambre où je sentais que j'allais passer toute la matinée pendant qu'ils visiteront leurs deux musées au programme de leur journée, le Leopold et le MUMOK.
Ils sont revenus fatigués, pour changer, et n'ont pas demandé leurs restes que déjà ils dormaient d'un sommeil profond afin de récupérer un minimum d'énergie pour terminer leur programme de dernier jour à Vienne. À 18h précises, nous sommes partis tous les trois pour le centre historique, en direction du Hofburg et de la station principale des calèches et de leurs fiacres. Ils furent assez désappointés de constater que c'était l'heure de pointe et qu'aucune de ces voiturettes tractées par deux chevaux n'était libre pour eux avant de longues minutes. Le chef détestant attendre, nous partîmes à pied pour aller voir le fameux Hôtel de Ville (Rathaus) devant lequel se dressait un énorme écran faisant face à une multitude de chaises alignées au cordeau.
Ayant repéré l'enseigne du Wiener Ratskeller, ils décidèrent d'y rentrer pour dîner en souvenir des excellents repas pris dans celui de Brême, de Lübeck et d'Innsbruck. Les caves de l'hôtel de ville sont toujours très réputées dans les zones de langue allemande. C'est un peu comme nos anciens buffets de gares suisses en plus typiques et surtout nettement plus anciens. Un Wienerschnitzel englouti avec bonheur plus tard, mes coquins de maîtres me réservèrent une surprise de taille en me faisant monter avec eux dans une calèche tirée par deux superbes chevaux hongrois. Nous fîmes un tour de quarante minutes avec commentaire historique et didactique en allemand avec un fort accent slave. Ma maîtresse était ravie de ce moment particulièrement romantique dans la ville qui a vu naître Marie-Antoinette, la femme de Louis XVI. La balade à travers les belles rues de cette ville immensément riche leur laissera un souvenir impérissable, à sentir la multitude d'émotions qui les a traversés.
C'est donc épuisés mais heureux que nous pourrons quitter cette splendeur architecturale. Car malgré le fait que nous n'ayons jamais croisé Rex, le regard des gens sur moi était le plus souvent attendri sauf pour les porteuses de burka et leur mioches qui criaient d'horreur en me voyant. Je ne veux pas paraître raciste, mais si nous les dérangeons autant que ça, que viennent-ils faire chez nous alors ?
Le retour dans la chambre fut agréable et mes fans seront obligés d'attendre un peu pour les photos car même si j'ai eu encore assez de force pour vous narrer les événements de cette dernière journée marathon, ma maîtresse, elle, s'est endormie du sommeil des justes. Vous devrez donc patienter un jour de plus pour profiter des illustrations. Bonne nuit mes amis et à demain à Salzbourg et son fameux hôtel Sacher qui nous hébergera le temps d'une nuit.
Le ciel immaculé lui permettait de faire des clichés qui seront sûrement publiés dans leur album Ifolor qui trônera à côté des autres albums de vacances de leur bibliothèque. Mon inspection des odeurs rencontrées en chemin terminée, il m'a ramenée dans la chambre où je sentais que j'allais passer toute la matinée pendant qu'ils visiteront leurs deux musées au programme de leur journée, le Leopold et le MUMOK.
Ils sont revenus fatigués, pour changer, et n'ont pas demandé leurs restes que déjà ils dormaient d'un sommeil profond afin de récupérer un minimum d'énergie pour terminer leur programme de dernier jour à Vienne. À 18h précises, nous sommes partis tous les trois pour le centre historique, en direction du Hofburg et de la station principale des calèches et de leurs fiacres. Ils furent assez désappointés de constater que c'était l'heure de pointe et qu'aucune de ces voiturettes tractées par deux chevaux n'était libre pour eux avant de longues minutes. Le chef détestant attendre, nous partîmes à pied pour aller voir le fameux Hôtel de Ville (Rathaus) devant lequel se dressait un énorme écran faisant face à une multitude de chaises alignées au cordeau.
Ayant repéré l'enseigne du Wiener Ratskeller, ils décidèrent d'y rentrer pour dîner en souvenir des excellents repas pris dans celui de Brême, de Lübeck et d'Innsbruck. Les caves de l'hôtel de ville sont toujours très réputées dans les zones de langue allemande. C'est un peu comme nos anciens buffets de gares suisses en plus typiques et surtout nettement plus anciens. Un Wienerschnitzel englouti avec bonheur plus tard, mes coquins de maîtres me réservèrent une surprise de taille en me faisant monter avec eux dans une calèche tirée par deux superbes chevaux hongrois. Nous fîmes un tour de quarante minutes avec commentaire historique et didactique en allemand avec un fort accent slave. Ma maîtresse était ravie de ce moment particulièrement romantique dans la ville qui a vu naître Marie-Antoinette, la femme de Louis XVI. La balade à travers les belles rues de cette ville immensément riche leur laissera un souvenir impérissable, à sentir la multitude d'émotions qui les a traversés.
C'est donc épuisés mais heureux que nous pourrons quitter cette splendeur architecturale. Car malgré le fait que nous n'ayons jamais croisé Rex, le regard des gens sur moi était le plus souvent attendri sauf pour les porteuses de burka et leur mioches qui criaient d'horreur en me voyant. Je ne veux pas paraître raciste, mais si nous les dérangeons autant que ça, que viennent-ils faire chez nous alors ?
Le retour dans la chambre fut agréable et mes fans seront obligés d'attendre un peu pour les photos car même si j'ai eu encore assez de force pour vous narrer les événements de cette dernière journée marathon, ma maîtresse, elle, s'est endormie du sommeil des justes. Vous devrez donc patienter un jour de plus pour profiter des illustrations. Bonne nuit mes amis et à demain à Salzbourg et son fameux hôtel Sacher qui nous hébergera le temps d'une nuit.
Marathon à Vienne, troisième édition !
J'avais bien senti comment allait se dérouler cette troisième journée de marathon à travers cette immense cité. Ils n'ont pas traîné au lit et nous sommes partis tous les trois en métro direction la Karlsplatz et l'opéra. Je déteste devoir porter la muselière pourtant obligatoire, même dans la rue, mais heureusement que ma maîtresse a trouvé la bonne idée de me la mettre autour du cou et pas sur le museau. Ils stressent un peu pour moi car ils viennent de lire dans le journal local que la police fera beaucoup de contrôles en ville de Vienne, pour vérifier que nous portons bien tous notre puce identitaire ainsi que la laisse, sans oublier la fameuse et avilissante muselière.
Arrivés au quartier des musées, mon maître nous a laissées toutes les deux à une terrasse située derrière le Leopold Museum pour aller se remplir les mirettes dans ce bâtiment qui contient la plus grande collection d'œuvres de son peintre préféré, le ténébreux et torturé Egon Schiele.
Il est revenu au bout d'une heure extasié et excité comme jamais par la beauté de tout ce que contiennent les 5 niveaux de ce bâtiment ultramoderne. Les meubles de l'atelier de G. Klimt ainsi que d'autres pièces de mobilier typiques de ce courant artistique appelé Aart nouveau ou Sécession sont exposés parmi les plus belles toiles peintes par les artistes représentatifs de cette époque troublée où le centre du monde artistique se balançait entre Paris, Prague et Vienne. La première guerre mondiale qui aboutit à la fin de l'immense mosaïque de peuples qui constituait ce fameux Empire austro-hongrois, occupe tout un étage. Mon maître s'est promis de revenir demain avec sa compagne pour se farcir le Leopold puis le M.U.M.O.K. (art moderne) dès leur ouverture pendant que je serai en chambre à récupérer de toutes les émotions de ces derniers jours.
Nous sommes allés à pied jusqu'au café Demel pour s'y attabler à l'intérieur, face à la grande vitre donnant sur leur laboratoire de production de gâteaux. Le chef pris son chocolat chaud mit Schlagober ( crème fouettée) alors qu'elle choisit une paire de Wiener Würstchen (saucisses de Vienne) avec son petit pain, sa moutarde et son raifort râpé.
Bien repus et fatigués, ils décidèrent de rentrer à l'hôtel pour récupérer un petit peu.
Une petite sieste et ils me laissèrent garder les affaires pendant qu'ils continuaient leur marathon des musées par la visite de l'immense Historisches Kunstmuseum et sa collection d'œuvres de grand maîtres (Raphaël, Canaletto, Rubens, Brueghel l'Ancien).
Ils purent encore juste voir rapidement la collection impressionnante d'automates et horloges en or avant que ne ferme cet établissement prestigieux. Le soleil couchant sur un ciel dégagé leur permit de faire plusieurs belles photos avant d'aller manger leur Wienerschnitzel. Ils finirent par rentrer heureux et très fatigués pour s'endormir aussi sec.
Arrivés au quartier des musées, mon maître nous a laissées toutes les deux à une terrasse située derrière le Leopold Museum pour aller se remplir les mirettes dans ce bâtiment qui contient la plus grande collection d'œuvres de son peintre préféré, le ténébreux et torturé Egon Schiele.
Il est revenu au bout d'une heure extasié et excité comme jamais par la beauté de tout ce que contiennent les 5 niveaux de ce bâtiment ultramoderne. Les meubles de l'atelier de G. Klimt ainsi que d'autres pièces de mobilier typiques de ce courant artistique appelé Aart nouveau ou Sécession sont exposés parmi les plus belles toiles peintes par les artistes représentatifs de cette époque troublée où le centre du monde artistique se balançait entre Paris, Prague et Vienne. La première guerre mondiale qui aboutit à la fin de l'immense mosaïque de peuples qui constituait ce fameux Empire austro-hongrois, occupe tout un étage. Mon maître s'est promis de revenir demain avec sa compagne pour se farcir le Leopold puis le M.U.M.O.K. (art moderne) dès leur ouverture pendant que je serai en chambre à récupérer de toutes les émotions de ces derniers jours.
Nous sommes allés à pied jusqu'au café Demel pour s'y attabler à l'intérieur, face à la grande vitre donnant sur leur laboratoire de production de gâteaux. Le chef pris son chocolat chaud mit Schlagober ( crème fouettée) alors qu'elle choisit une paire de Wiener Würstchen (saucisses de Vienne) avec son petit pain, sa moutarde et son raifort râpé.
Bien repus et fatigués, ils décidèrent de rentrer à l'hôtel pour récupérer un petit peu.
Une petite sieste et ils me laissèrent garder les affaires pendant qu'ils continuaient leur marathon des musées par la visite de l'immense Historisches Kunstmuseum et sa collection d'œuvres de grand maîtres (Raphaël, Canaletto, Rubens, Brueghel l'Ancien).
Ils purent encore juste voir rapidement la collection impressionnante d'automates et horloges en or avant que ne ferme cet établissement prestigieux. Le soleil couchant sur un ciel dégagé leur permit de faire plusieurs belles photos avant d'aller manger leur Wienerschnitzel. Ils finirent par rentrer heureux et très fatigués pour s'endormir aussi sec.
mercredi 27 août 2014
Morne journée, mes maîtres visitent !
Mes craintes se sont révélées fondées, en effet, mes coquins de maîtres sont partis tôt de la chambre ce matin, leur petit déjeuner à peine avalé et ma sortie pipi effectuée juste derrière l'hôtel mais au moins c'était au bord du Danube. J'ai passé plus de 4h à dormir en attendant leur retour. Il est vrai qu'après toutes ces traversées de groupes d'humains agglutinés les uns aux autres et nous barrant souvent le chemin m'ont épuisées. Ce n'est donc pas déplaisant du tout de rester à larver peinarde pendant que mes amours se font leur marathon des visites de musées.
Comme je l'avais prévu, ils sont revenus morts de fatigue et je n'ai eu droit qu'à une balade avec ma maîtresse qui s'est sacrifiée une fois de plus pendant que lui se délassait dans un bon bain bien chaud. Je veux bien croire qu'il souffre de mal de dos quand on observe la manière dont il se tient debout ou plutôt penché devrais-je dire. S'il continue comme ça, il pourra facilement interpréter le rôle du bossu dans le prochain remake des aventures du chevalier Lagardère. Trêve de plaisanteries, revenons à nos moutons, c'est-à-dire mon quotidien durant ces vacances et sa narration pour l'immensité (espérée) supposée de mes fans et suiveurs.
Après une sieste, ils sont retournés en ville de Vienne, toujours sans moi, pour continuer leur tour des musées. Le Oberes Belvédère avec ses toiles de Klimt et de Schiele ne leur ayant pas suffi ce matin, ils allèrent cette fois au MAK qui possède une grande collection d'objets au design industriel comme des meubles et des couverts art nouveau ainsi que des panneaux peints par leur chouchou, ce fameux Gustav Klimt dont ils n'arrêtent pas de citer le nom. Avant de rentrer, ils ont essayé le café Schwarzenberg, fondé en 1889, en prenant un chocolat chaud à la vieille façon viennoise, c'est à dire parfumé à la vanille et cannelle le tout surmonté de la traditionnelle rosace de crème fouettée bien compacte. Quant à elle, le simple cappucino se révéla parfait à son goût.
Ils sont donc finalement rentrés fatigués mais contents. Tellement même, qu'il restèrent ce soir à l'hôtel avec moi et s'endormirent particulièrement tôt mais c'est bien compréhensible avec toutes ces émotions qu'ils vivent tous ces derniers jours. J'espère simplement que demain il me prendront plus avec eux. Bonne nuit et à demain les copains. Votre dévouée Vovo.
Comme je l'avais prévu, ils sont revenus morts de fatigue et je n'ai eu droit qu'à une balade avec ma maîtresse qui s'est sacrifiée une fois de plus pendant que lui se délassait dans un bon bain bien chaud. Je veux bien croire qu'il souffre de mal de dos quand on observe la manière dont il se tient debout ou plutôt penché devrais-je dire. S'il continue comme ça, il pourra facilement interpréter le rôle du bossu dans le prochain remake des aventures du chevalier Lagardère. Trêve de plaisanteries, revenons à nos moutons, c'est-à-dire mon quotidien durant ces vacances et sa narration pour l'immensité (espérée) supposée de mes fans et suiveurs.
Après une sieste, ils sont retournés en ville de Vienne, toujours sans moi, pour continuer leur tour des musées. Le Oberes Belvédère avec ses toiles de Klimt et de Schiele ne leur ayant pas suffi ce matin, ils allèrent cette fois au MAK qui possède une grande collection d'objets au design industriel comme des meubles et des couverts art nouveau ainsi que des panneaux peints par leur chouchou, ce fameux Gustav Klimt dont ils n'arrêtent pas de citer le nom. Avant de rentrer, ils ont essayé le café Schwarzenberg, fondé en 1889, en prenant un chocolat chaud à la vieille façon viennoise, c'est à dire parfumé à la vanille et cannelle le tout surmonté de la traditionnelle rosace de crème fouettée bien compacte. Quant à elle, le simple cappucino se révéla parfait à son goût.
Ils sont donc finalement rentrés fatigués mais contents. Tellement même, qu'il restèrent ce soir à l'hôtel avec moi et s'endormirent particulièrement tôt mais c'est bien compréhensible avec toutes ces émotions qu'ils vivent tous ces derniers jours. J'espère simplement que demain il me prendront plus avec eux. Bonne nuit et à demain les copains. Votre dévouée Vovo.
lundi 25 août 2014
Départ de Prague pour arriver à Vienne, capitale de l'ancien Empire austro-hongrois
En raison du soleil éclatant qui régnait très tôt ce matin, mon maître se dépêcha de se lever et m'emmena faire ma sortie matinale derrière les fortifications du château.
Avant de me sacrifier pour le rituel immuable de la pose pour les photos, il me détacha de la laisse et me laissa gambader et humer toutes les odeurs des copains passés ici avant moi.
Plutôt que de courir dans tous les sens comme une dératée, j'ai préféré cette fois prendre mon temps pour analyser la moindre effluve canine qui se présentait à mes naseaux. Il m'a prise en photo (pour changer !) avant de me rappeler pour me remettre cette damnée laisse autour de mon pauvre petit cou de pauvre petite chienne, j'ose quand même pas dire malheureuse car ce n'est pas vrai du tout.
Faut bien se poser en victime de temps en temps, non ? En temps que chien, ça marche à tous les coups. Les humains se font toujours avoir et on en tire soit des caresses, soit des friandises. Comme quoi ça fait pas de mal de tirer sur la corde des sentiments de nos maîtres.
À peine la promenade terminée, nous sommes revenus chercher la patronne qui en avait profité pour faire les valises afin que nous puissions partir assez tôt pour avaler les 4h de voiture prévues pour arriver jusqu'à Vienne. Le petit déjeuner vite envoyé, la voiture chargée et la note payée, nous sommes partis de Prague à 10h15 au grand contentement de mes artistes et j'ai pu enfin m'endormir calmement, bien installée sur ma banquette arrière.
Je fus soudain réveillée par beaucoup de bruit qui provenait de la très mauvaise qualité du tablier de l'autoroute que nous empruntions et des secousses violentes provoquées par les innombrables fissures à peine rafistolées qui parsemaient la voie de droite. Mes proprios se croyaient entrain de traverser la faille de San Andréa à chaque coup de boutoir qu'encaissait notre pauvre carrosse. Ils commençaient à se demander si leur voiture de construction française n'allait pas tout simplement rendre l'âme à force d'être secouée comme un prunier à la récolte. Heureusement la voie de gauche étant dans un meilleur état, notre conductrice réussit à atténuer les bruyantes secousses en l'utilisant plus souvent.
La frontière autrichienne atteinte, nous avons dû nous arrêter pour acheter une vignette de 10 jours pour avoir le droit d'utiliser les autoroutes du pays.
Le reste du trajet se passa au milieu de deux camions sur une route nationale jusqu'à une vingtaine de kilomètres de l'hôtel où nous pûmes aller plus vite grâce à une autoroute, enfin !
Mon maître a choisi un établissement sur l'île du Danube, en face de buildings super modernes constituant la UNO City (cité de l'ONU). Un des quatre sièges de l'ONU. Et donc, comme précité, au bord du beau Danube bleu. Plutôt vert que bleu d'ailleurs, mais on ne va pas chipoter.
La chambre à peine investie, ils ont vidé et rangé leurs affaires avant de se changer pour partir voir à quoi ressemble cette ville dont on leur a tant parlé. J'ai pu les accompagner même si j'ai eu la torture de devoir porter cette abominable muselière que je déteste tant pendant les dix minutes qu'à duré le trajet des 6 stations en métro. Nous sommes sortis à la place de la Suède pour aller directement en direction du Hofgarten et de ses bâtiments impériaux. Mes globe-trotteurs étaient ravis par la magnificence de cette architecture et se sont arrêtés à la terrasse du café Demel (fondé en 1786) pour boire un excellent chocolat chaud viennois. Ils ont continué par faire un tour au milieu des bâtiments impériaux plus impressionnants les uns que les autres et finalement ont décidé de rentrer se coucher tôt pour préparer leur journée marathon de demain.
Je sens que je vais rester longtemps dans la chambre ces prochains jours car je les entends préparer les visites de plusieurs musées dans lesquels je suis toujours interdite d'entrée. Tant qu'ils ne m'oublient pas, je les laisse se faire plaisir, comme ça ils sont plus agréables et plus permissifs et donc j'en profite. Pas folle la guêpe ! Nous sommes tous trois bien fatigués par cette belle et agréable journée de fin du mois d'août et allons dormir particulièrement vite et bien. Je vous retrouve tous dès demain pour de nouvelles tribulations de ma meute en vacances estivales.
Avant de me sacrifier pour le rituel immuable de la pose pour les photos, il me détacha de la laisse et me laissa gambader et humer toutes les odeurs des copains passés ici avant moi.
Plutôt que de courir dans tous les sens comme une dératée, j'ai préféré cette fois prendre mon temps pour analyser la moindre effluve canine qui se présentait à mes naseaux. Il m'a prise en photo (pour changer !) avant de me rappeler pour me remettre cette damnée laisse autour de mon pauvre petit cou de pauvre petite chienne, j'ose quand même pas dire malheureuse car ce n'est pas vrai du tout.
À peine la promenade terminée, nous sommes revenus chercher la patronne qui en avait profité pour faire les valises afin que nous puissions partir assez tôt pour avaler les 4h de voiture prévues pour arriver jusqu'à Vienne. Le petit déjeuner vite envoyé, la voiture chargée et la note payée, nous sommes partis de Prague à 10h15 au grand contentement de mes artistes et j'ai pu enfin m'endormir calmement, bien installée sur ma banquette arrière.
Je fus soudain réveillée par beaucoup de bruit qui provenait de la très mauvaise qualité du tablier de l'autoroute que nous empruntions et des secousses violentes provoquées par les innombrables fissures à peine rafistolées qui parsemaient la voie de droite. Mes proprios se croyaient entrain de traverser la faille de San Andréa à chaque coup de boutoir qu'encaissait notre pauvre carrosse. Ils commençaient à se demander si leur voiture de construction française n'allait pas tout simplement rendre l'âme à force d'être secouée comme un prunier à la récolte. Heureusement la voie de gauche étant dans un meilleur état, notre conductrice réussit à atténuer les bruyantes secousses en l'utilisant plus souvent.
La frontière autrichienne atteinte, nous avons dû nous arrêter pour acheter une vignette de 10 jours pour avoir le droit d'utiliser les autoroutes du pays.
Le reste du trajet se passa au milieu de deux camions sur une route nationale jusqu'à une vingtaine de kilomètres de l'hôtel où nous pûmes aller plus vite grâce à une autoroute, enfin !
Mon maître a choisi un établissement sur l'île du Danube, en face de buildings super modernes constituant la UNO City (cité de l'ONU). Un des quatre sièges de l'ONU. Et donc, comme précité, au bord du beau Danube bleu. Plutôt vert que bleu d'ailleurs, mais on ne va pas chipoter.
La chambre à peine investie, ils ont vidé et rangé leurs affaires avant de se changer pour partir voir à quoi ressemble cette ville dont on leur a tant parlé. J'ai pu les accompagner même si j'ai eu la torture de devoir porter cette abominable muselière que je déteste tant pendant les dix minutes qu'à duré le trajet des 6 stations en métro. Nous sommes sortis à la place de la Suède pour aller directement en direction du Hofgarten et de ses bâtiments impériaux. Mes globe-trotteurs étaient ravis par la magnificence de cette architecture et se sont arrêtés à la terrasse du café Demel (fondé en 1786) pour boire un excellent chocolat chaud viennois. Ils ont continué par faire un tour au milieu des bâtiments impériaux plus impressionnants les uns que les autres et finalement ont décidé de rentrer se coucher tôt pour préparer leur journée marathon de demain.
Je sens que je vais rester longtemps dans la chambre ces prochains jours car je les entends préparer les visites de plusieurs musées dans lesquels je suis toujours interdite d'entrée. Tant qu'ils ne m'oublient pas, je les laisse se faire plaisir, comme ça ils sont plus agréables et plus permissifs et donc j'en profite. Pas folle la guêpe ! Nous sommes tous trois bien fatigués par cette belle et agréable journée de fin du mois d'août et allons dormir particulièrement vite et bien. Je vous retrouve tous dès demain pour de nouvelles tribulations de ma meute en vacances estivales.
dimanche 24 août 2014
Ma balade autour du château de Vysherad !
Mon temps étant enfin venu, nous sommes partis faire le tour des remparts de cette immense forteresse dominant le versant opposé de la cathédrale. Mon maître en a profité pour faire quelques clichés le temps fugace d'une éclaircie. D'après leurs expressions, la vue plongeante sur la vieille ville révélée par ce rayon de soleil providentiel devait être sacrément belle car je l'entendais aussi mitrailler avec son appareil photo Canon, gentil et précieux cadeau offert de bon cœur par les mamans de mon meilleur pote, Youki le magnifique.
En parlant de copains, cette ville en est remplie, ils se promènent pour la plupart libres comme l'air et semblent tous très bien éduqués. Par contre, la majorité des races croisées dans la ville étaient des chiens de combat genre pittbull ou amstaff mais toujours de petite taille. Lors de notre balade au milieu des fortifications, nous avons débarqué au milieu d'un festival de hippies avec nombre de stands de thé, de maté, de massages relaxants, le tout arrosé d'une pincée de harékrishna comme on en voyait dans nos rues dans les années 70.
Une bonne centaine, voire plus, de babas cools assis en rond comme à Woodstock, et, comme un miracle au milieu de la tempête, deux magnifiques chiens loups tchécoslovaques qui me regardaient fixement pendant que je passais avec mes maîtres devant eux. Pas besoin de vous dire que je n'en menais pas large sous leur regard inquisiteur. Mon chef n'a pas osé déranger les gens qui les accompagnaient alors que je sentais bien qu'il crevait d'envie d'aller les toucher et les caresser mais pour une fois, il m'est resté fidèle. Nous avons encore tourné un petit moment au milieu de ces allumés sortis de la machine à voyager dans le temps de HG Wells avant de rentrer dans notre base à l'hôtel.
Mes coquins de proprios m'ont encore laissée toute seule pour aller dîner à la terrasse de l'hôtel Jalta situé presque en face du Narodni Muséum qui se trouve être un genre de Louvre à la sauce tchèque. Un traditionnel Wienerschnitzel pour lui (il se croit encore avec sa grand-mère allemande) et une goulasch servie dans une miche de pain vidée pour l'occasion pour elle. Ils ont bien mangé d'après leur mine réjouie et repue lors de leur retour de leur escapade nocturne. Il ne manque plus que le petit tour dans le parc près de la station de métro pour que je me vide un peu avant la longue nuit de sommeil qui nous attend. En effet, nous partons demain pour la capitale de l'Autriche, Vienne et ses fameux peintres du Jugendstil, j'ai nommé Egon Schiele (peintre préféré de mon chef lors de son adolescence) et de son ami, plus connu du grand public, Gustav Klimt.
À demain donc pour d'autres tribulations de la meute à Vovo.
En parlant de copains, cette ville en est remplie, ils se promènent pour la plupart libres comme l'air et semblent tous très bien éduqués. Par contre, la majorité des races croisées dans la ville étaient des chiens de combat genre pittbull ou amstaff mais toujours de petite taille. Lors de notre balade au milieu des fortifications, nous avons débarqué au milieu d'un festival de hippies avec nombre de stands de thé, de maté, de massages relaxants, le tout arrosé d'une pincée de harékrishna comme on en voyait dans nos rues dans les années 70.
Une bonne centaine, voire plus, de babas cools assis en rond comme à Woodstock, et, comme un miracle au milieu de la tempête, deux magnifiques chiens loups tchécoslovaques qui me regardaient fixement pendant que je passais avec mes maîtres devant eux. Pas besoin de vous dire que je n'en menais pas large sous leur regard inquisiteur. Mon chef n'a pas osé déranger les gens qui les accompagnaient alors que je sentais bien qu'il crevait d'envie d'aller les toucher et les caresser mais pour une fois, il m'est resté fidèle. Nous avons encore tourné un petit moment au milieu de ces allumés sortis de la machine à voyager dans le temps de HG Wells avant de rentrer dans notre base à l'hôtel.
Mes coquins de proprios m'ont encore laissée toute seule pour aller dîner à la terrasse de l'hôtel Jalta situé presque en face du Narodni Muséum qui se trouve être un genre de Louvre à la sauce tchèque. Un traditionnel Wienerschnitzel pour lui (il se croit encore avec sa grand-mère allemande) et une goulasch servie dans une miche de pain vidée pour l'occasion pour elle. Ils ont bien mangé d'après leur mine réjouie et repue lors de leur retour de leur escapade nocturne. Il ne manque plus que le petit tour dans le parc près de la station de métro pour que je me vide un peu avant la longue nuit de sommeil qui nous attend. En effet, nous partons demain pour la capitale de l'Autriche, Vienne et ses fameux peintres du Jugendstil, j'ai nommé Egon Schiele (peintre préféré de mon chef lors de son adolescence) et de son ami, plus connu du grand public, Gustav Klimt.
À demain donc pour d'autres tribulations de la meute à Vovo.
Praha den dvê ! (Prague jour 2)
En effet, mes deux amours de maîtres n'ont pas fait long hier soir. Moi non plus, je n'ai pas résisté aux bras voluptueux de Morphée quand il est venu s'occuper de nous trois !
À peine endormie, j'ai été réveillée par un cri de ma maîtresse qui soudain jaillit hors de son lit en criant : " il y a un moustique qui tourne dans la chambre " d'un ton paniqué ! Elle découvrit une zone squattée par deux ou trois de ces insectes insignifiants qu'elle inonda de son spray anti-moustiques. Ces abominables créatures mises hors service, nous pûmes enfin nous rendormir dans notre appartement toutes fenêtres closes avec la climatisation en marche. Malgré la température fraîche et donc agréable que produit cette machine, elle provoque néanmoins une soif inextinguible durant notre sommeil ce qui rend le réveil désagréable car on a l'impression d'avoir avalé du plâtre pendant toute la nuit.
C'est donc assez tard que mes marmottes ont daigné commencer à bouger dans leur lit jusqu'à ce que ma maîtresse se sacrifie à nouveau pour la corvée de mes besoins pressants matinaux effectuée devant les remparts tous proches du château de Vysherad.
Cette fois j'ai vite senti qu'ils se préparaient pour une visite de musée car j'ai eu droit à plus de caresses que hier matin. Ils m'ont donc laissée toute seule garder l'appartement et nos trésors pendant qu'ils allaient voir le musée Mucha, peintre représentatif de l'art nouveau.
Quand ils sont revenus 4h plus tard, j'ai compris qu'ils y étaient allés en métro et qu'ils en en ont aussi profité pour prendre plein de photos des immeubles baroques et art nouveau qui garnissaient le bas de la place Venceslas puis sont allés sur la place de l'horloge ainsi qu'au pied de la tour poudrière.
Tout ce chemin pour prendre des images qu'ils peuvent trouver partout ! Décidément je ne les comprendrai jamais ces humains.
Ils sont rentrés heureux et tout excités pour finir par s'endormir profondément pendant que moi je les attendais pour faire la grande promenade quotidienne. Bon, je les laisse faire une petite sieste et je les secouerai pour qu'ils m'emmènent aussi avec eux voir ce fameux château de Vysherad. À plus tard pour la suite de cette belle journée de dimanche d'août.
À peine endormie, j'ai été réveillée par un cri de ma maîtresse qui soudain jaillit hors de son lit en criant : " il y a un moustique qui tourne dans la chambre " d'un ton paniqué ! Elle découvrit une zone squattée par deux ou trois de ces insectes insignifiants qu'elle inonda de son spray anti-moustiques. Ces abominables créatures mises hors service, nous pûmes enfin nous rendormir dans notre appartement toutes fenêtres closes avec la climatisation en marche. Malgré la température fraîche et donc agréable que produit cette machine, elle provoque néanmoins une soif inextinguible durant notre sommeil ce qui rend le réveil désagréable car on a l'impression d'avoir avalé du plâtre pendant toute la nuit.
C'est donc assez tard que mes marmottes ont daigné commencer à bouger dans leur lit jusqu'à ce que ma maîtresse se sacrifie à nouveau pour la corvée de mes besoins pressants matinaux effectuée devant les remparts tous proches du château de Vysherad.
Cette fois j'ai vite senti qu'ils se préparaient pour une visite de musée car j'ai eu droit à plus de caresses que hier matin. Ils m'ont donc laissée toute seule garder l'appartement et nos trésors pendant qu'ils allaient voir le musée Mucha, peintre représentatif de l'art nouveau.
Quand ils sont revenus 4h plus tard, j'ai compris qu'ils y étaient allés en métro et qu'ils en en ont aussi profité pour prendre plein de photos des immeubles baroques et art nouveau qui garnissaient le bas de la place Venceslas puis sont allés sur la place de l'horloge ainsi qu'au pied de la tour poudrière.
Tout ce chemin pour prendre des images qu'ils peuvent trouver partout ! Décidément je ne les comprendrai jamais ces humains.
Ils sont rentrés heureux et tout excités pour finir par s'endormir profondément pendant que moi je les attendais pour faire la grande promenade quotidienne. Bon, je les laisse faire une petite sieste et je les secouerai pour qu'ils m'emmènent aussi avec eux voir ce fameux château de Vysherad. À plus tard pour la suite de cette belle journée de dimanche d'août.
samedi 23 août 2014
Ahoj, vítejte Praha ! Salut, bienvenue Prague !
Après la journée fatigante d'hier, mes maîtres ont joué les prolongations ce matin en traînant au lit un moment avant qu'elle ne se sacrifie pour m'emmener faire le tour du quartier afin que je puisse trouver l'endroit parfait pour mes petits besoins. Il y a plein de copains qui gambadent détachés un peu partout mais moi je n'ai pas encore eu la permission de faire comme eux. Vivement qu'on trouve un endroit qui leur plaise et surtout que cet espace ne me permette pas de prendre la poudre d'escampette car je crois que c'est ce qui leur fait peur. Qu'est-ce qu'ils croient ? Que je les abandonnerais pour chasser le premier chat ou écureuil qui me passerait devant la truffe ? Ils ne savent pas à quel point j'ai peur de les perdre sinon ils me feraient plus confiance.
Un petit parc à quelques 200m de l'hôtel se révéla parfait à mon goût et à celui de ma maîtresse, nous pûmes alors retourner chercher la marmotte en chef qui émergeait à peine de son lit, les cheveux tous hérissés et pliés à l'envers. À mon grand désappointement, il me laissèrent en chambre pour aller déjeuner au restaurant accolé à l'hôtel.
Ce n'est que plus tard qu'ils vinrent me chercher pour les accompagner dans la découverte de cette magnifique et gigantesque ville baroque.
Nous avons marché pendant plus d'une heure avant d'arriver au bord de la Vltava et du pont Charles avec ses multitudes de statues moyenâgeuses et ses hordes innombrables de touristes plus lents les uns que les autres. Quel enfer pour traverser ces groupes agglutinés et statiques bloquant sans arrêt notre passage, sans mentionner toutes les exclamations et regards que je ne manquais pas de provoquer tous les 5m parcourus. Heureusement nous vîmes approcher la fin de notre calvaire quand l'autre rive fut atteinte mais le soulagement ne fut que de courte durée car nous replongions alors au milieu de cette foule bigarrée en montant tous les escaliers qui amènent au château et à la cathédrale.
Arrivés fatigués et hors d'haleine sur la place faisant face à l'entrée principale du château, j'ai pu aller me vider la vessie et les intestins sur un bout de pelouse au milieu des gens qui cassaient la croûte sur des bancs publics. Heureusement que mon maître porte toujours des sacs avec lui, comme ça personne ne vient nous dire quoi que ce soit.
Maintenant il ne me restait plus qu'à trouver à boire. Le tour de marathonien continuant, j'ai bien essayé de lamper l'eau de quelques flaques en passant mais ils m'en empêchèrent, trouvant l'eau trop sale à leur goût. Mais de quoi je me mêle, ce n'est pas eux qui la boivent cette eau alors qu'est-ce que ça peut bien leur faire ? Je crois qu'ils ont peur que je m'empoisonne ! Qu'ils sont bêtes ! Comme si j'étais assez nulle pour ne pas sentir et savoir ce que je bois. Finalement, nous sommes passés à côté d'une fontaine comme creusée dans le sol. J'ai été obligée de rentrer dans l'eau pour pouvoir en boire. Comme à mon habitude, j'en ai profité pour me tremper en entier en me couchant dans la fontaine.
Gêné par tous les regards convergeant vers nous, mon maître ne me laissa pas le temps de bien profiter de ma thalasso et m'ordonna de sortir du bassin. Pas besoin de vous dire que j'étais l'attraction du moment au milieu de ces hordes de touristes.
C'est alors qu'ils décidèrent de rentrer à l'hôtel, toujours à pied, en passant par la place Venceslas. Tous les trois morts de fatigue, nous sommes arrivés à bon port pour nous reposer de cette longue mais ô combien enrichissante promenade dans la capitale de la Bohème. Épuisés mes deux proprios ont juste encore eu la force de descendre au restaurant de l'hôtel pour leur dîner pendant que moi j'attendais leur retour et ma pitance.
Quelle journée ! Je sens qu'ils vont très vite s'endormir mes deux amours. Ça m'étonnerait qu'ils aient encore assez de force et de lucidité pour afficher ce soir les photos pour lesquelles ils me font encore et toujours poser. Sur ces pensées hautement philosophiques, je souhaite à tous mes lecteurs une bonne et douce nuit peuplée de beaux rêves. Votre dévouée Vovo.
Faire des commentaires
Bonjour à tous et à toutes,
Mes maîtres ont reçu des messages de mes fidèles lecteurs qui n'arrivaient pas à laisser des commentaires. Après divers essais et quelques paramétrages, il semble maintenant que cela doit se faire sans problème. Voici une petite marche à suivre:
1) en bas de l'article que vous souhaitez commenter, cliquer sur aucun commentaire, ou 1 commentaire ou 2 commentaires, etc.
2) saisissez votre commentaire, et choisissez anonyme par exemple, ou autre si vous souhaitez laisser vos coordonnées numériques. Cliquez sur publier
3) pour éviter les spams et autres, Blogspot vous demande de saisir le chiffre que vous voyez en photos. Après cliquez sur publier.
Votre commentaire n'apparaîtra que lorsque je l'aurai validé, et voilà !
Je me réjouis de vous lire !
Mes maîtres ont reçu des messages de mes fidèles lecteurs qui n'arrivaient pas à laisser des commentaires. Après divers essais et quelques paramétrages, il semble maintenant que cela doit se faire sans problème. Voici une petite marche à suivre:
1) en bas de l'article que vous souhaitez commenter, cliquer sur aucun commentaire, ou 1 commentaire ou 2 commentaires, etc.
2) saisissez votre commentaire, et choisissez anonyme par exemple, ou autre si vous souhaitez laisser vos coordonnées numériques. Cliquez sur publier
3) pour éviter les spams et autres, Blogspot vous demande de saisir le chiffre que vous voyez en photos. Après cliquez sur publier.
Votre commentaire n'apparaîtra que lorsque je l'aurai validé, et voilà !
Je me réjouis de vous lire !
Magdebourg en photos
Hier soir, mes maîtres n'avaient pas pris la peine de mettre des photos de notre petite visite à Magdebourg. Pour me faire poser, ils sont bien là, mais pour publier les photos... y a plus personne :-)
Voilà qui va enfin être réparé :
Voilà qui va enfin être réparé :
vendredi 22 août 2014
Goodbye Magdeburg und die DDR, welcome to Prag
Vendredi matin, dernier réveil en Germanie, je sens mon maître déjà nostalgique car il est en train de humer partout pendant qu'il me sort faire mes petites affaires matinales. Il paraît que ça le plonge dans ses souvenirs d'enfance. Moi, je ne sens que de la saucisse fumée mélangée à des relents d'odeurs industrielles aux accents métalliques. La saucisse, je veux bien, mais pour le reste, je laisse ça aux humains !
J'ai à peine eu le temps de vaquer à mes besoins que mon chef nous ramena direct à la chambre car il se faisait attaquer par des hordes de moustiques nés sur les berges toutes proches de l'Elbe. J'ai dû patiemment attendre qu'ils aient déjeuné dans la grande véranda de l'hôtel avant qu'ils ne reviennent enfin me prendre pour aller visiter le centre de Magdebourg avec eux. La ville ayant été rasée par les bombardements alliés en 1945, les habitants ne purent commencer la reconstruction de leur ville qu'à partir de 1951. C'est dire que le centre, autrefois possédant la plus belle rue baroque de toute l'Allemagne, n'est plus que l'ombre de ce qu'il a jadis été. C'est donc assez déçus que mes maîtres sont retournés à la voiture, mais lui n'a pas pu s'empêcher d'acheter une carte postale.
J'ai pu enfin m'endormir dans la voiture pour les 380km de trajet jusqu'à Prague. Ils ne m'ont réveillé que 2 fois.
La première quand leur GPS les a perdus à cause de travaux sur l'autoroute à 20 km à l'intérieur de la République tchèque. Ils ont commencé par tourner en rond pour finir dans un mini bled paumé au milieu de la brousse épaisse et surtout incompréhensible car ils y comprennent rien à ces indications étrangères. Finalement, après avoir repéré une ville située à une quinzaine de km sur la carte Michelin emportée par ma prévoyante maîtresse, ils coupèrent leur GPS et se dirigèrent vers cette nouvelle destination puis après, ils ont retrouvé la bonne autoroute pour Prague.
La deuxième fois c'était pour mon maître qui avait faim et qui voulait absolument manger un cheeseburger avec des frites. Son caprice exaucé, nous avons enfin pu terminer ce long trajet en arrivant dans la capitale des tchèques que nous avons traversée pour atteindre notre appartement loué pour 3 nuits.
La voiture au chaud et bien à l'abri dans le garage souterrain privé et surveillé de la résidence, nous avons pu occuper et découvrir notre base pour visiter cette belle ville.
Grand, propre et moderne, parfait pour bien apprécier ces prochains jours.
La conductrice de notre belle et spacieuse voiture étant épuisée par le stress, les émotions et bêtement la fatigue, nous allons tous trois rester bien sagement dans notre demeure provisoire afin d'être en forme pour affronter les tours incessants que nous allons parcourir pour visiter Prague. J'ai déjà senti qu'il y avait plein de copains à 4 pattes ici, vivement demain que je leur montre un peu qui c'est la star !
J'ai à peine eu le temps de vaquer à mes besoins que mon chef nous ramena direct à la chambre car il se faisait attaquer par des hordes de moustiques nés sur les berges toutes proches de l'Elbe. J'ai dû patiemment attendre qu'ils aient déjeuné dans la grande véranda de l'hôtel avant qu'ils ne reviennent enfin me prendre pour aller visiter le centre de Magdebourg avec eux. La ville ayant été rasée par les bombardements alliés en 1945, les habitants ne purent commencer la reconstruction de leur ville qu'à partir de 1951. C'est dire que le centre, autrefois possédant la plus belle rue baroque de toute l'Allemagne, n'est plus que l'ombre de ce qu'il a jadis été. C'est donc assez déçus que mes maîtres sont retournés à la voiture, mais lui n'a pas pu s'empêcher d'acheter une carte postale.
J'ai pu enfin m'endormir dans la voiture pour les 380km de trajet jusqu'à Prague. Ils ne m'ont réveillé que 2 fois.
La première quand leur GPS les a perdus à cause de travaux sur l'autoroute à 20 km à l'intérieur de la République tchèque. Ils ont commencé par tourner en rond pour finir dans un mini bled paumé au milieu de la brousse épaisse et surtout incompréhensible car ils y comprennent rien à ces indications étrangères. Finalement, après avoir repéré une ville située à une quinzaine de km sur la carte Michelin emportée par ma prévoyante maîtresse, ils coupèrent leur GPS et se dirigèrent vers cette nouvelle destination puis après, ils ont retrouvé la bonne autoroute pour Prague.
La deuxième fois c'était pour mon maître qui avait faim et qui voulait absolument manger un cheeseburger avec des frites. Son caprice exaucé, nous avons enfin pu terminer ce long trajet en arrivant dans la capitale des tchèques que nous avons traversée pour atteindre notre appartement loué pour 3 nuits.
La voiture au chaud et bien à l'abri dans le garage souterrain privé et surveillé de la résidence, nous avons pu occuper et découvrir notre base pour visiter cette belle ville.
Grand, propre et moderne, parfait pour bien apprécier ces prochains jours.
La conductrice de notre belle et spacieuse voiture étant épuisée par le stress, les émotions et bêtement la fatigue, nous allons tous trois rester bien sagement dans notre demeure provisoire afin d'être en forme pour affronter les tours incessants que nous allons parcourir pour visiter Prague. J'ai déjà senti qu'il y avait plein de copains à 4 pattes ici, vivement demain que je leur montre un peu qui c'est la star !
jeudi 21 août 2014
Vovo chez les Goths, dernier jour parmi les Saxons !
À peine le soleil levé, à six heures pile, la chambrée s'est réveillée d'un seul coup.
Galvanisé par ce beau temps immaculé, mon chef s'est dépêché de s'habiller, de mettre son casque Marshall sur ses oreilles et de m'emmener faire la sortie matinale habituelle.
Fredonnant doucement pendant que je faisais l'inspection des plates-bandes, il souriait bêtement en admirant le paysage.
À peine soulagée, nous avons continué le long de la Strandpromenade pour aller jusqu'au ponton long de plus de 200m en direction du large.
C'est alors que j'ai dû, encore et toujours, faire le modèle pour les beaux yeux de mes admirateurs. N'empêche que je l'entendais s'extasier sur la beauté de l'endroit, magnifiée par ce merveilleux soleil sur fond de ciel bleu immaculé. Il m'a ramenée à la chambre, tout excité par la beauté de ce qu'il venait de voir et de photographier. Il raconta ses exploits pour convaincre sa compagne de venir faire un dernier tour au bord de la mer pour profiter de l'éclatant soleil et de l'absence de nuages. Ils préparèrent leurs affaires pour être prêts à partir, descendirent déjeuner et revinrent me chercher pour une deuxième édition de la promenade précitée. Ils prirent encore moult photos, à croire qu'ils bossent pour Paris-Match, avant de rembarquer toutes les affaires et toute la meute pour les 4h de route en direction du sud-est.
J'ai bien dormi pendant tout le trajet et ne me suis réveillé que quand nous sommes arrivés au bord de l'Elbe, à 5km du centre historique de Magdebourg, dans un bon hôtel à peine rénové après les inondations de l'année dernière.
Encore un dog friendly hotel. Les gamelles (taille chat) m'attendaient dans la chambre avec une saucisse sèche pour chiens comme je les adore. Par contre, pas de couverture, ni de coussin fatboy pour me coucher. Heureusement qu'on a pris ma couche-couverture de voyage avec nous, sans oublier le lapinou de Teo qui est dans un triste état, mais que j'ai toujours plaisir à mâchouiller ou à jouer avec.
Mes maîtres étaient ravis par la grande taille de la chambre et les affaires à peine déballées, ils m'ont emmenée faire une petite balade au bord de l'Elbe.
Séances de poses effectuées et besoins pressants satisfaits, ils n'ont pas traînė et m'ont ramenée en chambre pendant qu'ils allaient se relaxer dans l'espace wellness piscine de l'hôtel.
Pensant devoir les attendre lors du dîner, quelle ne fut pas ma surprise de les entendre m'appeler pour les accompagner dans la salle de restaurant. Je vous avais bien dit que c'était un hôtel sympa envers les canidés.
Nous avons tous trois passé une bonne journée. Espérons que la visite du centre de Magdebourg demain matin sera éclairée par un beau ciel bleu car j'ai remarqué que la météo avait une très grande incidence sur le moral de mes maîtres lorsqu'ils sont en vacances et pas besoin de vous dire que je les préfère nettement détendus et heureux que ronchons et aigris.
Sur ce, nous allons bientôt tomber tous les trois dans les bras de Morphée, épuisés mais contents car nous sommes ensemble. J'espère que mon chef ne sera pas trop triste de quitter ce pays qu'il aime tant, surtout que depuis la disparition de sa maman, il est devenu particulièrement sensible envers tout ce qui touche de près ou de loin la culture allemande.
mercredi 20 août 2014
Ostsee Tag 2
Après s'être endormis devant un documentaire sur les événements de l'été 1989 qui ont aboutis à la chute du mur et de la RDA, mon maître s'est réveillé à une heure du matin pour m'emmener faire mes petits besoins dans la nuit noire, en pleine tempête de vent avec à peine 11 degrés de température. Pas besoin de vous expliquer que je n'ai pas joué les prolongations à renifler chaque odeur se présentant.
Nous avons tous trois très bien dormi dans cette petite chambre avec vue sur la mer.
Le réveil n'en fut que meilleur quand mon chef remarqua qu'il faisait beau ce mercredi matin. Ils se préparèrent tous les deux pour aller déjeuner pendant que moi j'étais sur les starting-blocks, à les attendre pour qu'on parte au Hundestrand (plage pour chiens). J'ai une de ces envie de galoper, vous pouvez à peine imaginer.
À peine revenus, je les ai tirés de toute mes forces en direction de ma plage aux copains.
Sur place, mon maître, équipé de sa nouvelle combinaison en Néoprène, m'a enfin détachée pour partir en courant droit dans la mer.
Je l'ai bien sûr suivi jusqu'à ce que je ne sente plus le fond sous mes pattes. Il a bien essayé de m'entraîner plus loin au large, mais pas folle la guêpe. L'eau est bien fraîche, mais a un goût affreux et en plus elle me brûle les yeux. Ça m'a fait tellement mal que j'ai pleuré un petit peu après être sortie de l'eau.
Inquiets, mes propriétaires sont vite allés chercher de l'eau pure pour me rincer les yeux. C'est vrai que ça soulage mais l'eau coulant sur le museau me gênant, j'ai automatiquement le réflexe de me frotter l'œil gauche avec ma patte et je me mets plein de sable bien abrasif. Pas franchement agréable, mais bon, c'est les vacances et les petits bobos attrapés durant mes aventures ne sont que détails à côté du plaisir d'être en compagnie de ma meute sans arrêt.
À peine secs, nous sommes allés au café Asgard boire un café amaretto pour mes maîtres accompagné d'une Quarktorte pour lui, pendant qu'elle se délectait avec sa Marzipantorte.
Ils ont finalement décidé de rentrer à l'hôtel pour profiter de sa piscine chauffée pendant que moi, pour changer, je suis obligée d'attendre qu'ils aient fini de s'amuser pour avoir la permission de les accompagner à nouveau.
De retour de leur baignade, ils ont profité d'une soudaine et grande éclaircie avec ses rayons de soleil révélant toutes les nuances bleues se mélangeant au dessus de l'horizon, pour me prendre avec eux et marcher sur la plage à pieds nus à jouer à éviter les innombrables cadavres de méduses rouges échouées sur les bords.
Ils en ont profité pour me refaire poser devant tout et n'importe quoi. C'est définitivement une de leur marotte à voir la fréquence à laquelle ils m'ordonnent de m'assoir ou de me coucher pour qu'ils prennent leurs photos.
Tout compte fait, c'était une super journée qui se termine beaucoup trop vite. Ils sont descendus pour leur dîner un étage en dessous pendant que je les attendais dans la chambre. Détendus, repus et souriants, ils m'ont enfin rejointe pour me donner ma gamelle.
Je n'ai plus qu'à attendre mon petit dessert habituel d'après repas et je vais pouvoir dormir du sommeil des justes après cette folle journée passée dans cette station balnéaire de l'île d'Usedom au bord de la mer baltique. Il paraît que c'est sur cette île, à Pennemünde plus exactement, que furent essayées et développées les premières fusées à réaction plus communément appelées V1 puis V2. Mais bon, pour ce que ça m'intéresse, je laisse ça à mon maître. C'est lui le passionné d'histoire, pas moi, et encore moins ma maîtresse.
Bref, il y aura matière à rêver durant la nuit qui s'annonce. Bonne nuit les copains !
Nous avons tous trois très bien dormi dans cette petite chambre avec vue sur la mer.
Le réveil n'en fut que meilleur quand mon chef remarqua qu'il faisait beau ce mercredi matin. Ils se préparèrent tous les deux pour aller déjeuner pendant que moi j'étais sur les starting-blocks, à les attendre pour qu'on parte au Hundestrand (plage pour chiens). J'ai une de ces envie de galoper, vous pouvez à peine imaginer.
À peine revenus, je les ai tirés de toute mes forces en direction de ma plage aux copains.
Sur place, mon maître, équipé de sa nouvelle combinaison en Néoprène, m'a enfin détachée pour partir en courant droit dans la mer.
Je l'ai bien sûr suivi jusqu'à ce que je ne sente plus le fond sous mes pattes. Il a bien essayé de m'entraîner plus loin au large, mais pas folle la guêpe. L'eau est bien fraîche, mais a un goût affreux et en plus elle me brûle les yeux. Ça m'a fait tellement mal que j'ai pleuré un petit peu après être sortie de l'eau.
Inquiets, mes propriétaires sont vite allés chercher de l'eau pure pour me rincer les yeux. C'est vrai que ça soulage mais l'eau coulant sur le museau me gênant, j'ai automatiquement le réflexe de me frotter l'œil gauche avec ma patte et je me mets plein de sable bien abrasif. Pas franchement agréable, mais bon, c'est les vacances et les petits bobos attrapés durant mes aventures ne sont que détails à côté du plaisir d'être en compagnie de ma meute sans arrêt.
À peine secs, nous sommes allés au café Asgard boire un café amaretto pour mes maîtres accompagné d'une Quarktorte pour lui, pendant qu'elle se délectait avec sa Marzipantorte.
Ils ont finalement décidé de rentrer à l'hôtel pour profiter de sa piscine chauffée pendant que moi, pour changer, je suis obligée d'attendre qu'ils aient fini de s'amuser pour avoir la permission de les accompagner à nouveau.
De retour de leur baignade, ils ont profité d'une soudaine et grande éclaircie avec ses rayons de soleil révélant toutes les nuances bleues se mélangeant au dessus de l'horizon, pour me prendre avec eux et marcher sur la plage à pieds nus à jouer à éviter les innombrables cadavres de méduses rouges échouées sur les bords.
Ils en ont profité pour me refaire poser devant tout et n'importe quoi. C'est définitivement une de leur marotte à voir la fréquence à laquelle ils m'ordonnent de m'assoir ou de me coucher pour qu'ils prennent leurs photos.
Tout compte fait, c'était une super journée qui se termine beaucoup trop vite. Ils sont descendus pour leur dîner un étage en dessous pendant que je les attendais dans la chambre. Détendus, repus et souriants, ils m'ont enfin rejointe pour me donner ma gamelle.
Je n'ai plus qu'à attendre mon petit dessert habituel d'après repas et je vais pouvoir dormir du sommeil des justes après cette folle journée passée dans cette station balnéaire de l'île d'Usedom au bord de la mer baltique. Il paraît que c'est sur cette île, à Pennemünde plus exactement, que furent essayées et développées les premières fusées à réaction plus communément appelées V1 puis V2. Mais bon, pour ce que ça m'intéresse, je laisse ça à mon maître. C'est lui le passionné d'histoire, pas moi, et encore moins ma maîtresse.
Bref, il y aura matière à rêver durant la nuit qui s'annonce. Bonne nuit les copains !
Me serais-je fait remarquer aujourd'hui ? |
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