mardi 2 septembre 2014

L'étranger c'est fini, mais pas les vacances !

Nous sommes peut-être de retour dans nos pénates, mais pour autant, nos vacances ne sont pas encore terminées. En effet, mes maîtres ont eu la très bonne idée de me prendre avec eux pour leur visite du bord du lac et de la vieille ville. Ils s'amusaient à continuer à faire les touristes. Lui portait son appareil photo sur sa très petite bedaine comme le font tous ces visiteurs d'un jour qui engluent les spots intéressants de toutes les cités d'Europe. Quant à moi, je n'ai pas eu le droit de me tremper dans les fontaines de la place du Molard. Mes maîtres ne voulaient pas attirer tous les regards des nombreuses personnes qui cassaient la croûte au soleil. Finalement notre promenade à la mode touristique a duré plus de trois heures et c'est avec plaisir et fatigue que nous sommes tous trois rentrés dans notre royaume. Nous étions tellement cuits que nous avons tous dormi avant que le soleil ne se couche pour nous réveiller, presque en même temps, une heure plus tard. Il faisait sacrément faim et je savais que je devais encore attendre qu'ils aient terminé de s'être rempli la panse avant qu'un des deux ne prennent la peine de s'occuper de moi en préparant ma gamelle tant attendue. Finalement, je n'ai pas eu à attendre si longtemps que ça pour avoir ma pitance.  
Vivement demain pour découvrir le programme que mes gentils proprios m'auront concocté. 
J'espère surtout qu'on croisera enfin un de mes copains du quartier parce que jusqu'à présent, je n'ai revu que ma copine et voisine Furball et l'autre voisin, le petit Max. Ils font partie de mes adorateurs et aiment me faire des bisous. Je les aime bien, moi aussi. Même si je joue toujours la grande snob blasée, je préfère les grands comme moi, j'y peux rien, c'est viscéral. On se court après comme des cinglés et ça nous éclate.  Avec les petits, c'est plus compliqué. Leurs maîtres sont toujours stressés et nous envoient des ondes pas très agréables dès qu'ils nous voient. Sauf pour ceux qui nous connaissent, bien sûr! 
À demain chers lecteurs, j'ai le grand plaisir de vous annoncer que mon maître est ok pour que je continue à relater mes tribulations alors même que les vacances sont terminées et qu'ils auront repris leur occupation professionnelle respective à 100% dès la semaine prochaine. Je vais essayer de continuer à bien vous divertir avec toutes les genferei que mon maître et moi ne manquerons pas de croiser tôt ou tard. Votre dévouée reporter restera donc sur le pont pour vous apporter des pépites d'histoires genevoises. 
Vovo ne voyage plus. Elle enquête maintenant. 

dimanche 31 août 2014

Snif, les vacances à l'étranger c'est fini !

Après plus de dix heures de sommeil, nous avons quand même réussi à nous lever très tôt afin de ne pas trop perdre de temps et de pouvoir éviter le maximum de bouchons et de voitures sur notre trajet de retour pour la maison. De toute manière, moi je m'en tape car je dors toujours bien profondément. Je suis bien confortablement installée sur ma banquette arrière personnalisée tout spécialement pour moi par ma gentille et attentionnée maîtresse.  
Je me suis réveillée dès que la voiture a arrêté son moteur et qu'on s'est parqués pour faire la pause indispensable. J'ai été très surprise de constater que nous étions déjà à Bienne, ville que je connais. Mes maîtres et moi, nous nous sommes dégourdis les jambes et pattes respectives avant qu'ils ne s'attablent à une terrasse de bistro pour boire quelque chose. Moi je n'avais qu'une envie, arriver enfin à la maison pour pouvoir vérifier notre appartement  et tous ses alentours avec mes sens olfactifs super développés. 
Finalement notre conductrice eut le nez fin en évitant toute surcharge de trafic autour de l'aérodrome de Payerne qui organisait son monstre meeting aérien AIR14 de 4jours. Notre dernier bout d'autoroute se passa normalement et nous sommes enfin arrivés à notre home sweet home, fatigués mais heureux de ces merveilleuses trois semaines qui nous ont bien changé les idées. En rentrant, je sentais que notre gentil voisin était venu régulièrement s'occuper de nos végétaux et du courrier de mes maîtres. Pendant que je continuais de vérifier que rien n'avait changé de place dans notre royaume, mes coquins de proprios vidaient leur valises et sortaient toutes les petites choses qu'ils avaient achetées partout où nous étions passés. Ils étaient excités et heureux comme des gamins dans leur bac à sable. 
On est quand même bien chez nous par ici, vous ne trouvez pas ? Il est temps maintenant de profiter de la dernière semaine de vacances de mes maîtres avant qu'ils ne reprennent leur train train quotidien. Je continuerai à vous narrer mes aventures pour autant qu'ils se bougent un peu et ne restent pas enfermés à regarder leur boîte à image qui parle. 
À bientôt mes chers et assidus lecteurs, merci de suivre nos humbles aventures. 
Votre dévouée reporter à 4 pattes, Vovo. 

samedi 30 août 2014

Dernières photos avant de retrouver le Jet d'eau

Mozart, incontournable

   Vue de Salzbourg



Ma petite couche à l'Hôtel Sacher

Une vue de Sankt Anton...

... où j'ai pris la pluie

Bye bye Salzburg und Willkommen in Sankt Anton am Aarlberg

Nous avons tous trois dormi comme des loutres au milieu de l'hiver, bien confortablement installés dans nos couches respectives et ce, jusqu'à 8h30. Il faut nous comprendre, notre chambre étant tellement agréable avec son sol des toilettes chauffé et toutes ses petites attentions comme les fruits, les chocolats et les deux cubes de gâteau Sacher soigneusement emballés avec leur étiquette sur laquelle trône l'insigne de cette respectable et très ancienne institution autrichienne. Bref, le départ fut déchirant mais inéluctable car nous sommes déjà attendus à l'hôtel Bergschlössl de Sankt Anton am Aarlberg entre 15 et 18h aujourd'hui. La pluie tombant fortement à l'extérieur, nous avons attendu devant la réception calmement que les grooms nous apportent nos valises et multiples sacs de la chambre à la voiture qui nous attendait déjà dehors, tout près de l'entrée. C'est le chef qui s'est occupé de remplir et de ranger le coffre comme il l'entendait pendant qu'elle essayait de me mettre le harnais de sécurité que je dois toujours porter sur les longs trajets. Je déteste ça et fais toujours le maximum pour lui rendre la tâche difficile lors de cette corvée. 
Le début du voyage fut pénible et chaotique car nous sommes restés englués dans des bouchons à la sortie de Salzbourg qui nous ont fait perdre au moins 45mn sur la durée prévue par le GPS. Les nombreuses averses et ralentissements pendant le reste du trajet, poussèrent notre émérite conductrice à décider de tirer jusqu'au but final de la journée. 
La pluie s'était enfin arrêtée quand nous sommes enfin arrivés à destination, le chouquinet petit Bergschlössl Hotel situé au pied des pistes, entre deux stations de remontées mécaniques. Nous avons été très gentiment accueillis par la patronne habillée en habits traditionnels qui nous a montré notre suite au deuxième étage. Quel plaisir de pouvoir fureter dans une grande pièce contenant un énorme sommier tout rond autour duquel je peux tournicoter tant que je veux, ainsi qu'une gigantesque salle de bains avec baignoire pour géant, cabine de douche et deux lavabos. Pendant que mes maîtres s'émerveillaient de la splendeur de leur chambre, je cherchais désespérément la couche qui était sensée m'attendre dans un coin mais sans succès. Je me suis alors bien confortablement installée sur le moelleux tapis au pied du canapé faisant face au IMac qui sert de console multimédia. 
Ils ont chacun pris un bain pour se détendre alors j'ai vite pu en profiter pour vous narrer nos tribulations de la journée grâce à l'ordinateur mis gracieusement à disposition. Je sens que nous n'allons pas faire les costauds ce soir et que nous allons très sûrement nous endormir bien tôt. En effet, le dernier bout de route jusqu'à notre appartement risque d'être plus que surchargé en ce dimanche de rentrée de vacances estivales. C'est pour cela qu'ils ont décidé de partir le plus tôt possible demain matin. Espérons que ça marche et que nous serons bien reposés pour cette dernière épreuve. À tous mes lecteurs, merci de votre patience, votre dévouée Vovo.

vendredi 29 août 2014

Arrivée dans la ville qui a vu naître Mozart

Pour la première fois depuis plusieurs jours, mes deux amours de maîtres ont traîné un peu au lit ce matin. C'est elle qui s'est sacrifiée pour me sortir faire mes besoins matinaux dans le parc juste derrière l'hôtel. Je dois avouer que pour ces vacances, ils ont particulièrement bien choisi les établissements hôteliers malgré la limite tarifaire qu'ils s'étaient fixée. Que ce soit à Dresde, Berlin, Vienne ou même le très fameux Sacher ici à Salzbourg, nous avons dormi dans d'excellentes conditions et l'emplacement géographique était toujours parfait pour profiter pleinement du peu de temps passé dans chaque ville.
Nous avons commencé le trajet en voiture par 45mn de bouchons citadins, comme on les connaît bien chez nous, avant de sortir du centre de Vienne. La voix de notre GPS s'est affolée, pendant toute cette traversée, à vouloir nous faire éviter ces bouchons détectés par le satellite. A un tel point, que notre conductrice décida de ne plus l'écouter délirer pour se focaliser sur la bonne direction à suivre, l'autoroute A1 pour Linz puis Salzbourg. Bien concentrée sur la route, elle ne s'arrêta que le temps de faire le plein d'essence et continua d'une traite jusqu'au but final de la journée, le Sacher Hotel. 
Elle a tellement bien conduit, que je n'ai rien remarqué jusqu'à ce qu'on soit arrivé à destination. Sur place, à peine sortis de la voiture, nous avons été accueillis par un concierge en livrée avec chapeau qui nous souhaita gentiment la bienvenue. Même moi, j'ai été saluée avec entrain ce qui n'est pas pour me déplaire. Un autre concierge s'est employé à vider la voiture de nos valises et sacs avant d'aller la parquer dans un endroit privé. Ma maîtresse adore ce genre de service que ne fournissent que les hôtels de très haut standing. Quant à lui, on croirait voir Charlie lors de sa visite de la chocolaterie de Willy Wonka. Le sourire béat et les yeux brillants, il n'arrêtait pas de s'exclamer : " trop cool". Ils prirent des photos de leur chambre sous tous les angles avant de faire le tour de tous ces petites attentions destinées au bien-être des clients. Pendant qu'ils s'amusaient comme des gosses dans un magasin de jouets, je pris possession de la corbeille recouverte d'une moelleuse couverture qui était là pour moi et me mis à mon aise. Je commençais à peine à me rendormir qu'ils décidèrent de descendre faire un tour. Une averse soudaine et très puissante nous empêcha pendant une dizaine de minutes de sortir de l'hôtel avant de disparaître aussi soudainement qu'elle était apparue. Cette accalmie nous permit de faire une balade le long de la Salzbach, puis dans la vieille ville, avant de faire un arrêt au café Bazar situé à côté de notre prestigieux hôtel. Ils sacrifièrent encore une fois à la tradition locale de la boisson chaude maison chapeautée du célèbre et non moins traditionnel Schlagobers (crème fouettée). Café pour elle et chocolat pour lui.  
La journée étant déjà plus que bien entamée, nous sommes montés nous poser un moment avant le dîner du soir qu'ils avaient réservé au restaurant rouge de l'hôtel Sacher. Je n'ai pas eu la permission de les accompagner cette fois et je les ai attendus longtemps avant qu'ils ne daignent revenir me nourrir. Je dois vous avouer que j'ai très faim aujourd'hui et que cette gamelle fut plus que bienvenue. Quelques biscuits, avalés comme dessert en récompense de ma bonne tenue de ces derniers jours plus tard, le chef m'a vite emmené faire mon dernier petit tour des besoins obligatoires avant d'aller rejoindre sa compagne adorée dans leur bon lit. Il ne me reste plus qu'à m'endormir moi aussi après cette avant-dernière étape de nos vacances 2014. Il sera bien temps d'en faire le bilan quand on sera de retour dans nos pénates. Avant cela, il nous reste la dernière étape de demain à Sankt Anton au Bergschlössl Hotel situé au pied de la Kandahar, fameuse piste de ski de descente presque aussi célèbre que la Streif de Kitzbuehl. Bonne nuit à tous mes fans qui ont la patience de me suivre sur mon blog. Faites de beaux rêves dans le creux de votre oreiller. Votre dévouée vovo !

jeudi 28 août 2014

Dernier jour chez le Kaiser Franz Josef et sa femme Sissi

Rebelotte du programme d'hier, lever aux aurores avec promenade matinale le long du Kaiserwasser sur l'île du Danube pendant que mon maître se démenait pour trouver le bon angle des photos qu'il prenait grâce à son appareil photo Canon et le trépied pliable acheté à Wuppertal lors de leur voyage après le décès de sa maman.


Le ciel immaculé lui permettait de faire des clichés qui seront sûrement publiés dans leur album Ifolor qui trônera à côté des autres albums de vacances de leur bibliothèque. Mon inspection des odeurs rencontrées en chemin terminée, il m'a ramenée dans la chambre où je sentais que j'allais passer toute la matinée pendant qu'ils visiteront leurs deux musées au programme de leur journée, le Leopold et le MUMOK.
Ils sont revenus fatigués, pour changer, et n'ont pas demandé leurs restes que déjà ils dormaient d'un sommeil profond afin de récupérer un minimum d'énergie pour terminer leur programme de dernier jour à Vienne. À 18h précises, nous sommes partis tous les trois pour le centre historique, en direction du Hofburg et de la station principale des calèches et de leurs fiacres. Ils furent assez désappointés de constater que c'était l'heure de pointe et qu'aucune  de ces voiturettes tractées par deux chevaux n'était libre pour eux avant de longues minutes. Le chef détestant attendre, nous partîmes à pied pour aller voir le fameux Hôtel de Ville (Rathaus) devant lequel se dressait un énorme écran faisant face à une multitude de chaises alignées au cordeau. 

Ayant repéré l'enseigne du Wiener Ratskeller, ils décidèrent d'y rentrer pour dîner en souvenir des excellents repas pris dans celui de Brême, de Lübeck et d'Innsbruck. Les caves de l'hôtel de ville sont toujours très réputées dans les zones de langue allemande. C'est un peu comme nos anciens buffets de gares suisses en plus typiques et surtout nettement plus anciens. Un Wienerschnitzel englouti avec bonheur plus tard, mes coquins de maîtres me réservèrent une surprise de taille en me faisant monter avec eux dans une calèche tirée par deux superbes chevaux hongrois. Nous fîmes un tour de quarante minutes avec commentaire historique et didactique en allemand avec un fort accent slave. Ma maîtresse était ravie de ce moment particulièrement romantique dans la ville qui a vu naître Marie-Antoinette, la femme de Louis XVI. La balade à travers les belles rues de cette ville immensément riche leur laissera un souvenir impérissable, à sentir la multitude d'émotions qui les a traversés.
C'est donc épuisés mais heureux que nous pourrons quitter cette splendeur architecturale. Car malgré le fait que nous n'ayons jamais croisé Rex, le regard des gens sur moi était le plus souvent attendri sauf pour les porteuses de burka et leur mioches qui criaient d'horreur en me voyant. Je ne veux pas paraître raciste, mais si nous les dérangeons autant que ça, que viennent-ils faire chez nous alors ?  
Le retour dans la chambre fut agréable et mes fans seront obligés d'attendre un peu pour les photos car même si j'ai eu encore assez de force pour vous narrer les événements de cette dernière journée marathon, ma maîtresse, elle, s'est endormie du sommeil des justes. Vous devrez donc patienter un jour de plus pour profiter des illustrations. Bonne nuit mes amis et à demain à Salzbourg et son fameux hôtel Sacher qui nous hébergera le temps d'une nuit. 

Marathon à Vienne, troisième édition !

J'avais bien senti comment allait se dérouler cette troisième journée de marathon à travers cette immense cité. Ils n'ont pas traîné au lit et nous sommes partis tous les trois en métro direction la Karlsplatz et l'opéra. Je déteste devoir porter la muselière pourtant obligatoire, même dans la rue, mais heureusement que ma maîtresse a trouvé la bonne idée de me la mettre autour du cou et pas sur le museau. Ils stressent un peu pour moi car ils viennent de lire dans le journal local que la police fera beaucoup de contrôles en ville de Vienne, pour vérifier que nous portons bien tous notre puce identitaire ainsi que la laisse, sans oublier la fameuse et avilissante muselière.

Arrivés au quartier des musées, mon maître nous a laissées toutes les deux à une terrasse située derrière le Leopold Museum pour aller se remplir les mirettes dans ce bâtiment qui contient la plus grande collection d'œuvres de son peintre préféré, le ténébreux et torturé Egon Schiele.
Il est revenu au bout d'une heure extasié et excité comme jamais par la beauté de tout ce que contiennent les 5 niveaux de ce bâtiment ultramoderne. Les meubles de l'atelier de G. Klimt ainsi que d'autres pièces de mobilier typiques de ce courant artistique appelé Aart nouveau ou Sécession sont exposés parmi les plus belles toiles peintes par les artistes représentatifs de cette époque troublée où le centre du monde artistique se balançait entre Paris, Prague et Vienne. La première guerre mondiale qui aboutit à la fin de l'immense mosaïque de peuples qui constituait ce fameux Empire austro-hongrois, occupe tout un étage. Mon maître s'est promis de revenir demain avec sa compagne pour se farcir le Leopold puis le M.U.M.O.K. (art moderne) dès leur ouverture pendant que je serai en chambre à récupérer de toutes les émotions de ces derniers jours. 
Nous sommes allés à pied jusqu'au café Demel pour s'y attabler à l'intérieur, face à la grande vitre donnant sur leur laboratoire de production de gâteaux. Le chef pris son chocolat chaud mit Schlagober ( crème fouettée) alors qu'elle choisit une paire de Wiener Würstchen (saucisses de Vienne) avec son petit pain, sa moutarde et son raifort râpé. 
Bien repus et fatigués, ils décidèrent de rentrer à l'hôtel pour récupérer un petit peu. 

Une petite sieste et ils me laissèrent garder les affaires pendant qu'ils continuaient leur marathon des musées par la visite de l'immense Historisches Kunstmuseum  et sa collection d'œuvres de grand maîtres (Raphaël, Canaletto, Rubens, Brueghel l'Ancien). 
Ils purent encore juste voir rapidement la collection impressionnante d'automates et horloges en or avant que ne ferme cet établissement prestigieux. Le soleil couchant sur un ciel dégagé leur permit de faire plusieurs belles photos avant d'aller manger leur Wienerschnitzel. Ils finirent par rentrer heureux et très fatigués pour s'endormir aussi sec.